10e session du Conseil d’affaires Algérie-Union européenne
Lundi 13 mars, se tiendra à Bruxelles la 10e session du Conseil d’association Algérie-Union européenne. Elle sera coprésidée du côté algérien par Ramtane Lamamra, le ministre des Affaires étrangères, et du côté de l’Union européenne par Mme Federica Mogherini, la représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, écrit le Soir d’Algérie ce matin. Dans son communiqué, le MAE algérien annonce, comme entre autres points à l’ordre du jour, la «signature de trois nouvelles conventions de coopération.
Selon le Soir, la rencontre du 13 mars est celle de la plus haute instance de concertation et de dialogue politique institué par l’accord d’association et dont la périodicité est annuelle.
Cette réunion va faire le bilan des relations UE-Algérie et définir les moyens d’impulser davantage ces relations.
La réunion, poursuit le quotidien, est toutefois considérée comme revêtant un caractère «particulier» dans la mesure où elle devra entériner, à cette occasion, «le document final portant sur les conclusions de l’évaluation conjointe de la mise en œuvre de l’accord d’association Algérie-Union européenne. Pour rappel, Ali Mokrani, directeur de la coopération avec l’Union européenne au MAE algérien, avait annoncé, le 13 février dernier, que le document portant évaluation de l’accord d’association allait être validé à cette rencontre de mars. Ce document à valider est caractérisé de document «référence» qui porte sur les axes importants à suivre pour renforcer «et apaiser» les relations entre l’Algérie et l’UE. En fait, pour l’Algérie, le moment est certainement venu d’arriver à un rééquilibrage des intérêts». Pour l’instant et depuis sa signature en 2002 et sa mise en œuvre en 2005, un manque à gagner de recettes douanières de près de 7 milliards de dollars a été enregistré par les Douanes algériennes.
Début de l’opération d’octroi des licences d’importation
Le ministre du Commerce par intérim, Abdelmadjid Tebboune, a fait état, hier à Alger, du lancement graduel, à partir d’aujourd’hui, de l’opération d’octroi des licences d’importation des différents produits soumis aux quotas, nous apprend la Tribune ce matin. Le ministre qui assistait à la dernière opération de «coulage de béton» au minaret de la Grande Mosquée d’Alger, a réaffirmé que le gouvernement n’a pas interdit et ne compte pas interdire l’importation, ni de produits essentiels ni de luxe, il faut juste, a-t-il dit, définir les besoins pour mettre un terme au gaspillage. A ce titre, M. Tebboune a mis l’accent sur l’importance de la transparence et sur le respect de la loi par l’ensemble des opérateurs et intervenants dans le domaine du commerce extérieur. Il a ajouté selon le journal, que le ministère du Commerce a transmis aux services du Premier ministre pour publication au Journal officiel d’un premier cahier des charges précisant les nouvelles mesures en matière d’importation. Estimant «insensé de continuer à importer de la mayonnaise, de la moutarde et le ketchup pour une facture annuelle de près de 200 millions de dollars ainsi que des voitures ‘‘ferrailles’’ qui ne répondent à aucune spécification», M. Tebboune a indiqué que de «tels montants devraient être consacrés aux priorités du développement, notamment la construction de logements, d’écoles ou de centres de santé».
Energie solaire : l’Algérie tient à son méga-projet
Le ministère de l’Energie compte lancer l’appel d’offres relatif au méga projet solaire photovoltaïque de 4.025 MW dès fin mars, a indiqué vendredi à Washington le PDG de la compagnie de l’engineering de l’électricité et du gaz (CEEG), M. Mohamed Arkab. S’exprimant en marge du forum Powering Africa Summit, le dirigeant de GEEC a indiqué à l’APS que cet appel d’offres à investisseurs qui s’inscrit dans le cadre de la politique nationale de développement des énergies renouvelables sera « lancé à la fin du mois de mars ou début du mois d’avril, écrit El Moudjahid ce matin. «.Le projet, scindé en trois lots de 1.350 MW chacun, comprend deux parties, énergétique et industrielle, et prévoit la construction de plusieurs centrales dans les hauts plateaux et le sud du pays où le potentiel solaire est important.
Selon le doyen de la presse nationale, les centrales solaires seront implantées dans plusieurs wilayas comme Bechar, El Oued, Ouargla, Biskra, Djelfa et Msila, a fait savoir M. Arkab, en indiquant que la capacité moyenne par centrale dépassera les 100 MW. Pour la partie industrielle du projet, GEEC prévoit la construction d’une ou plusieurs usines de fabrication d’équipements et composants de centrales photovoltaïques, ajoute El Moudjahid qui précise que l’objectif étant d’asseoir une base industrielle dans le domaine du photovoltaïque, a expliqué M. Arkab, dont la compagnie a été chargée par le ministère de l’Energie de préparer l’appel d’offres.
Le chinois Nio promet une voiture électrique autonome aux Etats-Unis en 2020
Le constructeur de voitures électriques Nio, basé à Shanghai, a annoncé vouloir commercialiser un véhicule totalement autonome aux Etats-Unis d’ici 2020, peut-on lire dans Boursorama.
L’entreprise, qui produit déjà des véhicules de course pour la Formule E sous la marque NextEV, a dévoilé un prototype sans chauffeur, baptisé Eve, à la conférence South by Southwest d’Austin, au Texas (sud).
D’après un communiqué, la voiture sera équipée d’un système d’intelligence artificielle et d’une interface intuitive. Elle sera capable « d’apprendre » les préférences et les besoins de ses passagers, et de leur proposer différentes sortes de divertissements durant le trajet.
Nio se positionne sur le créneau haut de gamme, où Tesla est aujourd’hui l’acteur le plus en vue mais où d’autres prétendants affichent des ambitions (notamment une autre startup financée par des Chinois mais basée en Californie, Faraday Future).
D’après Kris Tomasson, vice-président de Nio en charge du design, les Etats-Unis sont le premier marché où l’entreprise compte avoir son premier véhicule totalement autonome.
Selon Boursorama, certains détails dépendront des réglementations locales. Il a toutefois indiqué à l’AFP que la voiture serait conçue comme « un espace de vie » pouvant accueillir jusqu’à six passagers, mais pourrait permettre d’avoir un conducteur.
