La 4e vague de la pandémie du coronavirus, s’installe avec un variant qui est en phase de faire des ravages. Les cas de contamination explosent, des centaines de familles sont touchées, les chiffres font froid au dos, avec plus de 1500 cas par jour, l’Algérie s’apprête à vivre un moment difficile sur tous les plans.
Alors que les milieux médicaux se débattent pour prendre en charge un volume inédit de cas de Covid-19, qui n’exclut pas cette fois une frange fragile de la société, en l’occurrence, les enfants.
Pour les spécialistes, le variant Omicron a cette particularité de se répandre très rapidement, même s’il n’occasionne pas de cas graves, peut être à l’origine de situations très complexes. Et pour cause, plusieurs secteurs sont touchés et ont été obligés de suspendre leurs activités, tel que l’APN, ou le secteur de l’éducation, ou les élèves comme les enseignants ont rapidement et sensiblement affecté les bilans quotidiens de contamination.
Devant ce cas de figure, le gouvernement n’a pas tardé à réagir, en décrétant des vacances forcées pour les trois cycles de l’enseignement. Une première mesure qui ouvre le champ à d’autres mesures restrictives, vu que les prévisions des spécialités sont des plus alarmantes, du fait que pour eux, le variant Omicron sera à l’origine d’une recrudescence sans précédent des cas de contaminations.
Cependant, le respect des gestes barrages, le port du masque et la distanciation physique, ne font toujours pas objets d’automatismes et l’absence du prise de conscience se mesure à la facilité avec laquelle les chiffres ont quadruplé en l’espace de quelques jours. Au même titre, l’opération de vaccination ne connait pas une grande affluence.
Les mêmes scénarios des vagues précédentes se répètent, avec des conséquences plus graves, dans la mesure où les retards et les arrêts d’activités vont happer l’élan d’une relance économique, qui peinait déjà à voir le jour. Et ce sans parler des effets néfastes sur la prise en charge des franges de travailleurs et de salariés déjà affecté par la crise, et réduit à, la précarité et au chômage.
Autrement dit, au moment où les pouvoirs publics et les institutions de l’Etat œuvraient à trouver les solutions et les voies pour concrétiser sur le terrain le changement et lutter contre toutes les formes de résistance, cette nouvelle vague qui s’annonce dévastatrice aura un effet anesthésiant sur l’économie nationale, di fait que par la force des choses, et dans le cadre du maintien de la lutte, les mesure restrictives seront inévitable pour la sécurité sanitaire des citoyen.
Reste à espérer que les mêmes réflexes de solidarité et de mobilisation, viendront faire face à cette nouvelle épreuve, et contribueront à limiter les dégâts. Car la situation, selon le secteur de la santé, frôle la saturation dans les services de réanimation prise en charge des malades.
A cela s’ajoute un début de tension sur le médicament entrant dans le protocole médical de la Covid-19, à savoir le lovenox, le paracétamol, et le zithromax. Ce qui dénote de la complexité de cette vague, qui va contraindre les pouvoirs publics à mettre en place des plans d’urgence pour accueillir convenablement les malades. Ceci dit, une forte prise de conscience est attendue de la part des citoyens, autant sur le respect des gestes barrages, que sur la décision de se vacciner.