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Diversification économique entre l’Algérie et l’UE: 15 millions d’euros pour l’aquaculture et la pisciculture

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Un montant de 15 millions d’euros devrait être débloqué pour le programme de diversification économique entre l’Algérie et l’Union européenne (UE), Diveco 2, a appris lundi l’APS auprès d’un expert permanent de l’UE, Antonio Alaminos.

Cette enveloppe doit permettre le financement et le développement de l’aquaculture, la pisciculture marine ou en cages flottantes, la formation et la commercialisation de ces cultures a expliqué le spécialiste de l’aquaculture, Antonio Alaminos, à l’APS lors d’une séance de travail au siège de la direction de la pêche et des ressources halieutiques de la wilaya de Ain Temouchent.

« Cette seconde visite sera plus spécifique, puisqu’elle sera concrétisée par un véritable état des lieux et un diagnostic faisant ressortir les actions à mener pour développer le secteur sur place », a souligné l’expert.

Concernant le calendrier des projets, la délimitation des actions à mener doit se terminer fin février, une étape de détermination des priorités à financer doit s’ensuivre, puis laisser place fin 2016 à l’élaboration des cahiers des charges et des appels d’offres. Les actions prioritaires devraient voir le jour courant 2017.

Ce programme qui doit concerner les wilayas de Ain Temouchent, Skikda et Rétif, sera encadré par une unité d’appui constituée de cinq experts permanents de l’UE et non permanents qui effectuent des visites de prospection et de diagnostic dans ces wilayas. La première visite de la commission avait été effectuée en décembre dernier à Ain Temouchent.

Composée également des experts non permanents en pisciculture marine, Fernandez Aldana et en aquaculture saharienne, Siham Merbah, cette commission a invité les promoteurs à s’organiser en associations pour une meilleure efficacité de la formation et de l’appui technique aux projets.

Pour le suivi sanitaire des ressources halieutiques et pour éviter d’éventuelles maladies et leur propagation à d’autres fermes, Fernandez Aldana a invité les promoteurs à se doter d’un plan bio-sanitaire de prévention accompagné de suivis et contrôles stricts et de campagne de vaccination.

Antonio Alaminos a rappelé que les administrations et les chambres de la pêche bénéficieront d’aides notamment en matière de formation et d’assistance technique, pour atteindre l’objectif de production visé par le ministère qui est de 100.000 tonnes de produits aquacoles d’ici à 2020.

Avec APS

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