Goldman Sachs s’attend à ce que le prix du baril de Brent atteigne 100 dollars au second semestre de cette année, évoquant un impact moindre que redouté du variant Omicron sur la demande, conjugué à une perturbation accrue de l’offre.
« Cela a maintenu le marché mondial du pétrole dans un déficit plus important » que prévu, ont écrit les analystes de la banque américaine dans une note publiée lundi.
Le prix du pétrole de Brent a atteint mardi un plus haut en sept ans, dopé par les perturbations de l’offre en Libye et au Nigeria entre autres, et par une remontée de la demande, malgré le variant Omicron.
Le baril de Brent cotait mardi autour de 87 dollars et celui du brut léger américain (WTI) autour de 85 dollars.
Goldman Sachs estime que le prix du baril de Brent dépassera 90 dollars au cours du premier trimestre pour atteindre 95 dollars au deuxième puis 100 dollars lors de la seconde partie de l’année.
AFP