Selon un rapport de l’Agence internationale de l’Energie (AIE), à partir de 2020, la demande globale en produits pétroliers augmentera considérablement et l’offre risque de ne pas satisfaire celle-ci. Une situation qui favoriserait, par conséquent, une forte augmentation des prix du baril. Aussi, explique le document, la seule condition à laquelle ce scénario n’intervient pas est que les compagnies investissent beaucoup plus dans de nouveaux projets.
Selon les prévisions, la demande globale devrait passer à 100 millions b/j, à partir de 2019, et atteindre 104 millions b/j en 2022. Toutefois, l’agence anticipe un regain de la production aux Etats-Unis, au Moyen-Orient et aux Emirats Arabes Unis tandis que la production devrait décliner en Algérie, au Nigéria et au Venezuela.
Aux Etats-Unis, l’AIE s’attend à ce que la production de pétrole léger à faible intensité (LTO) monte à 1,4 million b/j en 2022 si les prix du baril gravitent autour de 60 $. Celle-ci devrait monter à 3 millions b/j si les prix grimpent à 80 $.
Au sein de l’OPEP, alors que la production saoudienne devrait stagner, celles de l’Irak, de l’Iran et des Emirats Arabes Unis devraient augmenter considérablement.
Le rapport indique, en outre, que la production russe stagnera également jusque dans les cinq prochaines années.
Afp