Les capitaux-risqueurs ont injecté un total de 336,8 millions $ dans les start-up technologiques africaines en 2016, apprend-on d’un rapport publié par Partech Venture, une firme d’investissement basée aux USA et spécialisée sur les investissements dans le secteur des technologies. Cela représente une hausse de 33%, comparé aux 276,5 millions $ mobilisés en 2015.
La méthodologie utilisée pour la réalisation de cette étude ne prend en compte que des investissements de plus de 200 000 $. Selon ses promoteurs, ce choix a été fait car il est difficile de capturer des investissements plus petits.
Dans le même temps, l’étude exclut des financements apportés sous forme de dette, les prix obtenus à des concours et des gros investissements de plus de 100 millions $, comme ceux effectués dans Africa Internet Group ou encore dans le capital du sud-african Blue Label. Elle exclut aussi de son champ, des entreprises qui, bien que focalisées sur l’Afrique, sont basée dans d’autres pays, comme l’allemand Mobisol qui est présent en Afrique de l’est ou l’américain Zipline qui offre des services de logistiques médicales au Rwanda.
Dans ce contexte, 77 entreprises au total ont bénéficié de cette injection de capital. 28 projets travaillant sur des objectifs d’inclusions financières ont absorbé 56,2% de ces investissements, dont 36% pour les systèmes automatisés, 19% dans les projets de fintech et 0,6% dans les technologies associées aux services d’assurance. Les services en lignes des secteurs éducatifs, du commerce, de la santé et de l’assistance personnelle ont capté 40,6%.
Pour la première fois depuis qu’est produit ce rapport, des pays francophones, à l’instar de la Côte d’Ivoire, du Maroc, du Sénégal et de la Tunisie, apparaissent dans le classement. Une première apparition qui est assez significative, car ces pays ont capté environ 10% de ces investissements dans les start-ups technologiques.
Ecofin