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Sécurité sociale : Des mesures seront mises en place au profit des marins pécheurs

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«La production de pêche en Algérie est estimée à 100 000 tonnes par an, et la consommation est de 144 000 tonnes, nous avons importé 44 000 tonnes, en 2016 », c’est ce qu’a déclaré M. Taha Hammouche, Directeur général de la pêche et aquaculture au ministère de l’agriculture, du développement rural et de la pêche qui a été l’invité ce matin du forum économie d’El Moudjahid, estimant que la filière accuse un manque de production.

A cet effet, M. Taha Hamouche, a indiqué qu’«au niveau du bassin méditerranéen, il y a 23 pays qui pêchent 1 million de tonnes par an, et le quota de l’Algérie est de l’ordre de 12% (100 000 tonnes) soit 1/10 de la ressource », en ajoutant, que « la consommation algérienne est à 80% issue de la production nationale. Le chiffre d’affaires de la filière est de l’ordre de 110 milliards de  Dinars, et nous comptons mobiliser 100 milliards de Dinars dans le cadre d’investissement productif de la pêche ».

Interrogé sur la flambée des prix du poisson, l’invité d’El Moudjahid, a amputé cette hausse à la ressource qui est en régression du fait que le bassin méditerranéen est de caractère fermé, les conditions climatiques par la multiplication des BMS qui ne facilitent pas le travail des marins, la loi de l’offre et de la demande, aussi la longueur de la chaîne de production et de commercialisation.

Taha Hammouche, a indiqué que « Pour satisfaire le marché national, nous comptons doubler la production pour atteindre 200 000 tonnes par an, et ce, notamment par le développement de l’aquaculture qui ne produit actuellement que 2000 tonnes, qui devrait être augmentée à 12 000 tonnes ».

Concernant, le quota de thon pêché par l’Algérie, il a été estimé à 1043 tonnes pour l’année en cours au lieu de 543 tonnes prévues, contrairement à l’année précédente, qui a été de 450 tonnes. Et cette augmentation de la quantité, intervient, par la rectification par la FAO, qui a estimé avoir fait du tort à l’Algérie, en réduisant son quota de 100 tonnes en 2011.

S’agissant de la reprise prochaine de la pêche au corail arrêtée en 2001, le responsable a déclaré que « la décision de cette reprise a été annoncée par le ministre de tutelle, mais, n’entrera pas en vigueur, avant la mise en place d’un cadre juridique pour la réglementation et l’organisation, d’ailleurs, 8 textes de mise en place et 10 textes sur la traçabilité du produit, qui sont en cours de publication, en outre, 120 plongeurs professionnels sont formés à cet égard ».

1300 projets d’investissement dans le cadre de l’Ansej

S’agissant des professionnels de la pêche, le même responsable a fait savoir que « 1300 projets d’investissement dans le cadre des dispositifs d’aide à l’emploi de jeunes ont été recensés sur les 5000 prévus, et 4000 diplômes et attestations  ont été attribués jusqu’à aujourd’hui »

En indiquant qu’« un séminaire sur l’assurance vie dans le secteur de la pêche est prévu prochainement, pour la mise en place d’un système de sécurité sociale au profit des marins, qui sera soutenu à hauteur de 80% par le ministère de tutelle, ainsi que la mise en place, d’infrastructures sanitaires près des lieux de travail, pour permettre à ces professionnels l’accès facile aux soins ».

Dans le cadre de l’aquaculture, M. Taha Hammouche, a fait savoir que « cette filière occupe la part la plus importante du nouveau programme du ministère de tutelle et considéré comme un marché porteur, car, selon lui, si nous voulons préserver la ressource et la profession, nous devons développer cette culture de poissons », ajoutant que, la FAO préconise que pour un (01) poisson pêché un (01) devrait être issu de l’aquaculture.

La même source a estimé le nombre de bassins disponibles pour l’élevage de poissons à 13 000, ajoutant qu’un laboratoire de contrôle de la qualité et de la salubrité des milieux a été créé».

En termes de coopération, M. Taha Hammouche, a annoncé qu’«un contrat a été signé avec des sud-coréens pour l’installation dans le Sud d’une usine de fabrication d’aliment destiné à l’aquaculture, cette infrastructure permettra la production d’une tonne par jour, et aussi, ce contrat permettra le transfert de technologie liée au secteur de l’aquaculture.

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