Accueilla deuxCorruption et bureaucratie : les vérités amères du président de la République

Corruption et bureaucratie : les vérités amères du président de la République

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Que faudra- t-il de plus aux responsables en poste, et aux gestionnaires de l’argent public pour revoir leurs copie que l’avalanche de reproches et de colère du président de la République, lors d’ouverture de la conférence nationale sur la relance industrielle.

En dehors de l’importance des axes principaux de cette rencontre, qui s’articulent sur la recherche de vraies solutions pour asseoir de nouvelles bases pour la relance du secteur, le président de la République s’est attardé sur les causes profondes de cette situation, et sur l’existence d’une volonté avérée de briser l’élan d’un renouveau économique, au profit de la pérennité d’une gouvernance mafieuses assise sur les revenus hydrocarbures et sur le diktat sans nom, exercée sur l’administration, et sur les administrés, autrement dit les citoyens qui n’ont pas le privilège malsain d‘appartenir aux sphères du pouvoir de l’argent.

Avec véhémence, il traitera de criminel les blocages de l’investissement par certains élus locaux affirmant que « Certains ont dans l’idée qu’ils pourraient attenter à l’ordre et à la stabilité du pays, en tentant de maintenir le statu quo sur le plan économique et social, mais ils se trompent lourdement ».

Devant l’acharnement des nostalgiques d’une Algérie chaotique, à maintenir l’anarchie et le désordre qui leurs servaient à puiser les ressources nécessaires pour assouvir leurs appétits voraces au gain facile, les vérités amères du président sont venus assurer à ceux qui s’opposent au changement, que leurs efforts seront vains, car leurs pratiques et leurs modes opératoires sont on ne peut plus connu et repérées comme manœuvres assassines, vomies par la société, qui ne croit plus a leurs procédures sournoises.

C’est dans cette optique que le président de la République a insisté sur l’importance de donner corps et vie aux nouvelles dispositions mises en place justement pour lutter contre cette résistance à la transparence, tel que la Médiation de la République, l’inspection générale rattachée à la présidence, l’affectation de la gestion du foncier industriel à une agence qui sera nouvellement créée, et ce sans parler de l’intérêt majeur que porte le président à la prise en charge des préoccupations des citoyens.

C’est donc, plus qu’un avertissement adressé aux ennemis de la nation, qui durant des décennies ont pris la société en otage, et ont tué dans l’œuf, les rêves et les espoirs de milliers d’algériens, les réduisant au rang de mineurs, dépourvus de toute forme de citoyenneté, et méprisés par des régimes despotique, dont la seule motivation n’est autre que compiler les richesses et les biens, pour rester toujours plus puissants. Il s’agit d’un message fort et clair aux citoyens, les exhortant à croire dans un changement naissant et profond, qui finira par la mobilisation, à impacter leurs quotidien, et à rompre avec une ère destructrice, qui a banni tous leurs droits.

Sur un ton ferme et sans concession, la guerre est clairement déclarée aux lobbys, aux magnats de la corruption, et aux scribouillards qui se prennent pour des génies. Car il faut le dire, lorsque les politiques publiques et les solutions et aux grands problèmes du pays, ne sont pas appliqués sur le terrain, il ne sert à rien, d’entamer des réformes, ni de se déployer à l’extérieur du pays pour redresser l’ordre économique. Ce n’est que peine perdue. 

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