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Hakim Zoubiri, oléiculteur à Djelfa: « Grâce à l’interprofession, le prix d’un litre d’huile d’olive ne dépassera pas 400 DA »

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« C’est l’interprofession qui développera l’oléiculture et c’est aussi grâce à l’interprofession  que le prix d’un litre d’huile d’olive ne dépassera pas 400 DA »

C’est en ces termes que Hakim Zoubiri, producteur d’huile d’olive à Ain Ouessara, dans la wilaya de Djelfa a tenu à résumer la problématique du secteur oléicole en Algérie.

Ajoutant : « les intervenants dans la chaine oléicole, à savoir, l’agriculteur, le producteur, le transformateur, le conditionneur, le grossiste, doivent s’organiser pour des buts divers : stabiliser le marché et satisfaire les besoins du consommateur ».  

« La composante de l’Office interprofessionnel, tient-il à poursuivre, peut être élargie aux scientifiques et aux consommateurs, présents via leurs représentants respectifs ».

Il a, en outre, indiqué que « le secteur a besoin d’une formation au profit des agriculteurs, pour que ceux-ci respectent  l’itinéraire technique des plantes, seul garant d’une production performante sur les plans, quantitatif et qualitatif », en faisant savoir qu’«ensuite, la certification des huiles, des olives et des dérivés, qui également pose problème, puisse être mise sur les rails, via un renforcement de labos et un arsenal législatif adéquat ».  

Enfin, il a, à ce sujet, souligné qu’ « avec tous ces facteurs réunis, le prix moyen d’un litre d’huile d’olive, toutes variétés confondues, on peut déterminer le seuil à ne pas dépasser en matière de prix d’huile d’olive ».

Pour rappel, Mr ZoubirI gérant de l’Exploitation oleicole Zoubiri, est producteur d’une huile d’olive extra-vierge. S’étendant sur une superficie de 50 hectares, la plantation a été lancée il y a de cela 12 ans, d’une capacité de 20 à 25 kilos par arbre. Elle est située dans la wilaya de Djelfa, comme déjà rapporté, dans une zone semi-aride.

« Les vergers, quant à eux, sont des variétés autochtones de la wilaya de Bouira », tient à préciser Mr Zoubiri. En affirmant : « c’est grâce au programme de mise en valeur des terres agricoles, et avec le soutien accordé dans le cadre du Fonds national de régulation et de développement agricole (Fnrda), en 2000, que j’ai pu me lancer dans l’aventure oléicole ».

« Mon objectif, a-t-il indiqué, est d’effectuer moi-même la transformation et le conditionnement, le process de l’olive à la bouteille. Pour cela, je compte sur l’intervention énergique des instances compétentes ».

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