Selon Mohammed Sanusi Barkindo (photo), le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le manque à gagner engendré par l’effondrement du marché pétrolier, entre juin 2014 et décembre 2016, est de 2 000 milliards de dollars US.
En effet, les pertes sont de 1 000 milliards de dollars en matière d’investissements non matérialisés ou annulés et de 1 000 autres milliards de dollars en termes de revenus fiscaux pour les pays membres du cartel, au cours de la période. Le baril s’échangeait avant la crise à 140 dollars et a chuté jusqu’à 27 dollars au plus fort de la crise, en janvier 2016, son plus bas niveau en 13 ans.
Cependant M. Barkindo est confiant sur la question de la relance du marché pétrolier. Il a invité à plus d’investissements les pays producteurs du groupe qui ont souffert de la crise et qui, pour la plupart, ont démarré des programmes de diversification économique. Les investissements dans l’industrie ne compromettront pas l’objectif de diversification, a-t-il indiqué.
Désormais, le marché affiche de bons indicateurs de croissance. Selon un rapport de Wood Mackenzie publié en janvier 2017, les investissements dans le secteur afficheront les premiers signes d’accroissement depuis 2014. Il s’agira d’une augmentation de 3% des dépenses liées à l’exploration et à la production ; ce qui portera les investissements totaux à 450 milliards de dollars.
Ecofin