Le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a ordonné aujourd’hui la généralisation de l’usage de la langue arabe dans l’édition de la correspondance, des déclarations, des affiches et de toutes les transactions, selon un communiqué du ministère.
Le communiqué indique que le ministère a publié une instruction dans laquelle il a ordonné à toutes les institutions et départements d’utiliser la langue arabe exclusivement dans toute correspondance, rapports, procès-verbaux de réunions et tous les documents émis par le ministère, que ce soit en interne ou en relation avec l’administration et les institutions.
Début 2021, l’ex-ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale, El Hachemi Djaaboub, avait également adressé des instructions sur la généralisation de la langue arabe aux différentes structures de son secteur. Appliquée pendant quelques mois, l’instruction a été abandonnée avec le départ du ministre, après le remaniement du Gouvernement en juin dernier.
A noter également que deux autres ministères ont également émis, il y a quelques jours, des notes adressées à leurs structures internes leurs enjoignant d’utiliser la langue arabe. Il s’agit du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) et le ministère de la Formation et de l’enseignement professionnels.
La semaine dernière, dans une note datée du 21 octobre, adressée aux différentes directions et entreprises sous tutelle, le ministère de la Jeunesse et des Sports a instruit la généralisation de l’utilisation de la langue arabe pour ce qui est des correspondances internes.
Emboîtant le pas au MJS, le ministère de la Formation professionnelle a émis une note adressée aux cadres centraux et directeurs des différents services et établissements qui relèvent du secteur. « Vous êtes priés de généraliser l’utilisation de l’arabe dans le domaine de l’enseignement au niveau des institutions de formation, ainsi que dans toutes les communications et courriers émanant des services du même département », précise l’instruction du ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Cette décision est motivée par les dispositions de l’article 3 de la Constitution qui stipule que « l’arabe et la langue nationale et officielle » et que « l’Etat œuvre à sa promotion ».