Algérie-Allemagne : Projet de 4.000 MW en solaire photovoltaïque
Le ministre de l’Énergie, Noureddine Boutarfa, a reçu à Alger, le vice-ministre allemand auprès du ministre fédéral de l’Économie et de l’Énergie, Uwe Karl Beckmeyer, et ont examiné les opportunités d’investissement énergétique, notamment dans le renouvelable, indique un communiqué du ministère reprit par El Moudjahid. À cette occasion, M. Boutarfa a invité les entreprises allemandes à investir en Algérie et à répondre à l’appel à manifestations d’intérêts, que le secteur de l’énergie lancera incessamment en vue de réaliser le projet de 4.000 MW en solaires photovoltaïques, précise le journal. Construit en trois lots de près de 1.300 MW chacun, ce projet est associé à un volet industriel de fabrication locale d’équipements. Les entretiens entre M. Boutarfa et le vice-ministre allemand ont également porté sur «les développements de l’économie mondiale et des conditions de sa relance, en vue d’un développement durable et sain et d’un partage équitable des ressources et des profits», selon le ministère.
Forte baisse du déficit commercial de l’Algérie
Le déficit commercial de l’Algérie s’est fortement réduit en janvier 2017 par rapport au même mois de 2016, ont annoncé les services de la Douane. C’est, en soi, un motif de satisfaction, signifiant notamment une fonte moins rapide des réserves de change du pays. Cela dit, cette réduction du déficit est un trompe-l’œil et ne devrait donc pas conduire à se réjouir trop vite, commente TSA.
Cette situation est tout d’abord le fait d’une forte augmentation des exportations algériennes à 3,3 milliards de dollars, de l’ordre de 60,74% en glissement annuel. Or, cette hausse est due quasi exclusivement au rebond des cours du pétrole brut sur les marchés mondiaux. En effet, en janvier 2016, le baril était au creux de la vague, avec ses niveaux les plus faibles enregistrés depuis plusieurs années : autour des 27 dollars à la fin du mois, écrit le site d’informations.
En janvier 2017, les cours s’étaient solidement maintenus au-dessus des 50 dollars, soit près du double du prix de janvier 2016. Ainsi, les effets positifs sur le déficit commercial sont immédiatement ressentis.
Cette forte baisse du déficit commercial aurait été bien plus intéressante si elle était le fait d’une hausse des exportations hors-hydrocarbures, signifiant une reprise économique solide et des perspectives positives pour le reste de l’année. Or, il n’en est rien. Les motifs de satisfaction sont donc réduits.
Opep : l’accord sur la baisse de la production va continuer de porter ses fruits en 2017
L’accord de limitation de la production de pétrole devrait permettre aux réserves des pays riches de poursuivre leur baisse en 2017, a estimé, hier, le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo qui espère une intensification des efforts des membres du cartel. Alors que le niveau des réserves mondiales grimpait depuis 2015, faisant chuter les cours de l’or noir, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a annoncé, fin 2016, un accord pour limiter sa production et permettre aux marchés de se rééquilibrer, écrit la Tribune. «Il était apparent que les réserves commerciales de l’Ocde (Organisation de coopération et de développement économiques regroupant les pays riches de la planète, ndlr) ont commencé à reculer au quatrième trimestre de 2016, et nous nous attendons à ce qu’elles continuent de baisser en 2017», a estimé M. Barkindo. Toujours selon la Tribune, l’accord sur la production «lie des membres de l’Opep et des pays qui n’en font pas partie, et malgré cela, ils ont réussi à s’allier et à donner tort aux sceptiques.
Christine Lagarde : « Pour éradiquer la corruption, mieux vaut traquer les tigres que les mouches »
Lors de sa visite en Centrafrique, en Ouganda et à Maurice fin janvier, la directrice générale du FMI a analysé la santé « des Afriques » et mis en avant la lutte contre les inégalités. Une nécessité pour l’économie planétaire et une manière de redorer l’image du Fonds sur le continent, selon Jeune Afrique.
Dans la cour d’une ONG de lutte contre les violences à Kampala, elle esquisse un déhanchement au rythme des tam-tams qui l’accueillent. À la faculté d’économie et de gestion de Bangui, elle demande au doyen d’accorder la parole aux étudiantes autant qu’aux étudiants… Le point fort de Christine Lagarde, la très « chic » directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), en visite en Centrafrique, en Ouganda et à Maurice du 24 au 30 janvier, c’est l’empathie dont elle sait faire preuve. Reconduite en février 2016 pour un deuxième mandat de cinq ans à la tête du Fonds, elle a choisi de se rendre à la fois en terres anglophones et francophones et à affirme qu’en matière de lutte anti-corruption il fallait mieux combattre les titres que les mouches.