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Niveau de développement : le premier ministre critique les classements internationaux

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Le premier ministre, Aimene Benabderrahmane, a critiqué, ce mercredi 20 octobre 2021, à l’occasion de la cérémonie d’inauguration du Conseil National de la Statistique, « les classements internationaux » qui placent l’Algérie dans des positions qui ne reflètent pas « le niveau réel de développement auquel le pays est parvenu », a rapporté la Télévision publique.

Il a estimé que la faible réponse du système national d’information aux exigences d’indicateurs liés aux classifications internationales conduit souvent à placer l’Algérie dans des rangs qui ne reflètent pas son véritable niveau de développement, en poussant les organes de tutelle de ces classifications à recourir à des estimations qui ne pas refléter la vérité.

Réforme du système statistique national

Le Premier ministre et ministre des Finances a affirmé que l’activation du Conseil national de la statistique après des années de stagnation permettra d’accélérer la réforme du système statistique national de manière structurelle et profonde.

Le premier ministre a affirmé que « le gouvernement s’appuie beaucoup sur ce conseil, avec sa nouvelle composition, des experts et des cadres qui ont une grande expérience dans le travail statistique, pour le succès de profondes réformes structurelles dans ce domaine.

Parmi ces réformes, le Premier ministre a évoqué la nécessité d’une coordination étroite entre toutes les composantes du système national d’information statistique, « afin de s’assurer que les efforts ne soient pas dispersés et d’éviter de faire les mêmes investissements dans divers secteurs ».

L’utilisation conjointe des systèmes d’information et des infrastructures de bases de données doit également être encouragée et l’interopérabilité des plateformes accélérée, ajoute M. Benabdelrahman.

Les réformes comprennent également une révision du cadre juridique, car « il est déraisonnable que le système fonctionne en 2021, avec un texte législatif datant de 1994 », précise le Premier ministre, qui a ajouté que « tout a changé, à tous les niveaux, voire la nature de l’information elle-même, sans parler des modalités de sa collecte.

Le système d’information national doit prendre en compte la question des engagements internationaux de l’Algérie en matière de fourniture d’indicateurs économiques et sociaux, dont l’Agenda 2030 pour les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies, composé de plus de 132 indicateurs statistiques, et l’Agenda Africain 2063 de l’Union africaine avec plus de 88 indicateurs.

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