Un nombre important de conteneurs a été traités dernièrement au niveau du parc visite inauguré le mois de décembre 2016 par le ministre des Travaux Publics et des Transports. Cette opération est la première du genre en volume, selon l’entreprise portuaire d’Alger (EPAL), et ce depuis son inauguration. Un volume important pour l’EPAL dont la règle demeure la satisfaction de la clientèle. Rapidité, célérité et qualité des prestations conduisent au quotidien le travail des portuaires.
Réalisé aux normes requises, ce parc qui s’étend sur 15 000 m2, est d’une capacité de traitement de 250 CTS/jour. Il est relié au réseau de l’EPAL.
Dans le même sillage, rappelons qu’en fin décembre 2016, le ministre des transports a assisté à la première mise en exploitation de deux nouveaux scanners conteneurs mobiles. Acquis pour un montant global de trois millions de dollars, ces deux équipements permettront de tripler la capacité de traitement des conteneurs avec un gain de temps, en assurant le contrôle de 100 à 160 conteneurs par jour. Il s’agit en effet de deux scanners mobiles montés sur camion Mercedes, fonctionnant en modes fixe et mobile. Ces deux scanners viennent, en effet, renforcer le grand scanner, ce qui permet de tripler la capacité de traitement des conteneurs.
Selon les derniers chiffres, au total 285.779 conteneurs ont été débarqués au port d’Alger en 2016, soit 6.937 conteneurs de plus par rapport à 2015 lorsque leur nombre était de 278.842, enregistrant une hausse prés de 2,5%, selon la direction régionale des douanes d’Alger Port.
Par ailleurs, les conteneurs transférés du port d’Alger en 2016, vers les ports-secs et les entrepôts sous-douane représentent 81,92 % sur l’ensemble des conteneurs débarqués, faisant du port un lieu de transition et non un lieu de stockage.
Notons en outre que le plan de modernisation du terminal à conteneurs du port d’Alger, d’un coût global de près de 100 millions d’euros, englobe la mise en place d’un système de gestion informatique. Un programme d’équipement qui devait permettre de multiplier par trois (3) la productivité et le volume des conteneurs traités. De 10 conteneurs par heure traités actuellement, la productivité devait passer à 25-30 conteneurs/heure, soit un objectif annuel de près d’un demi-million de conteneurs traités à atteindre.