Depuis une semaine , la région de la Kabylie , précisément les montagnes de Tizi Ouzou sont en flammes, au même titre que 16 autres wilayas. Des centaines de foyers de feu se sont déclaré en même temps, les premières investigations font état d’un acte criminel commis par plusieurs individus.
Encore une fois, l’Algérie est menacée par les vents de la division, qui ont soufflé violemment sur la Kabylie, visant à embraser les cœurs des algériens, et planter la gaine de la discorde. Une fois encore la sentinelle de l’unité du pays a été présente et vaillante à travers un élan de solidarité sans précédent.
Les caravanes de solidarités acheminant les vivres et les médicaments aux wilayas sinistrés, particulièrement pour Tizi-ouzou, s’organisent sans interruption. Une riposte implacable à l’appétit dévastateur d’une caste de mafieux, qui espèrent encore voir l’Algérie crouler sous le chaos et l’anarchie, pour mieux fructifier leurs affaires.
Mais devant le mur de compassion et d’entraide établi en un temps record entre les algériens pour aider la Kabylie à passer cette épreuve difficile, les commanditaires de ces actes, ne voulant se rendre à l’évidence d’une force populaire infranchissable, sont passés à l’inévitable.
Pour bon nombre d’observateurs, le terrible crime commis à Laarba Nath Irathene, et qui a couté la vie au jeune Djamel Bensmail, venu de Miliana pour aider ses frères kabyles à éteindre les feux, visait à dresser les algériens conte leurs frères, et enclencher une guerre entre les régions.
Les images du lynchage qui a eu lieu sur la place publique sont insoutenables. Et sans l’intervention immédiate du père de la victime, elles auraient été à l‘origine d’un conflit interminable. Cet homme d’une grande sagesse, a immédiatement appelé au calme, éteignait à travers quelques paroles, le feu qui allait embraser le cœur des algériens. Adressant un message de fraternité aux habitants de la Kabylie, en guise d’appel à éviter la fitna ».
Chaleureusement accueilli à Tizi-Ouzou, le père de Djamel qui était venu récupérer le corps de la victime, a finalement scellé définitivement un lien de solidarité et de fraternité entre les deux régions. Et ce en plus d’avoir mis la lumière sur la nature de ces actes qui, en visant la Kabylie, ont touché toute l’Algérie.
De leurs coté, les citoyens de la Kabylie de Tizi Ouzou à Bejaia, ont hautement condamné cet acte, à travers une avalanche de publication sur les réseaux sociaux, témoignant leurs peine, leurs souffrance, et leurs compassion avec la famille de la victime. Des scènes d’échange de soutien et de fraternité, qui nous ont laissé émus à plus d’un titre, mais foncièrement rassuré que la mort du jeune Djamel ne sera pas vaine, et que les algériens savent encore se pardonner et s’unir. Une arme qu’aucun ennemi ne pourra battre.