A l’heure où la pandémie affiche des records de décès et de cas de contamination, ou la pénurie d’oxygène pour les malades se transforme en guerre, et ou la saturation des hôpitaux , n’est pas qu’une simple vision d’esprit, l’élan de solidarité qui a éblouit le monde , lors de la première vague, refait surface.
Encore une fois les citoyens se sont retrouvés en eux et se serrent les coudes pour faire face à cette vague meurtrière. Il ne se passe un jour, où l’on n’apprend pas sur les réseaux sociaux, le don de concentrateurs d’oxygène, de particuliers aux malades ou aux associations.
Les appels pour réunir de l’argent pour l’acquisition des ces machines, émanent de tous les coins du pays. Malheureusement, le venin des opportunistes qui veulent se sucrer au dos des malades, demeure toujours le point noir de la lutte conte la crise sanitaire. Mais la mobilisation est conséquente, et s’étend au-delà des frontières, à l’image des opérations de collecte de fonds, initiées par les artistes établis à l’étranger, et la diaspora algérienne.
Et ce sans parler de la mobilisation des bénévoles en retraite dd la santé qui ont répondu présent dés que l’Etat les a sollicités. C’est dans cet atmosphère que l’on retrouve qu’en cas de grande crise, que la citoyenneté et la solidarité sont devenus le propre des algériens.
Cela étant, il y’ a lieu de revenir à une vigilance sans failles devant l’exponentiel augmentation des cas de contamination, du aux caractéristiques du variant Delta, d’autant plus que selon les spécialistes, le pic n’est pas encore atteint. Autrement dit, que la situation risque encore de se compliquer durant les semaines à venir, d’où l’importance de ses actions citoyennes, qui apportent réconfort, et surtout assistance aux malades. La société s’organise sans attendre les discours et les promesses des officiels.
Les citoyens ont compris que le plus grand travail demeure dans le comportement des individus, et qu’à eux seuls les pouvoirs publics ne peuvent faire face à l’intensité de cette 3e vague. Dans ce sens, la prise de conscience sur la nécessité d’une vaccination massive, a été un déclic engendré par les chiffres quotidiens alarmants, mais ne suffit pas à répondre à l’urgence.
Car, de là à atteindre un taux susceptible de rompre la chaine de contamination, le Delta aura fais de grands dégâts. Il est indéniable que cette opération doit s’intensifier rapidement, car c’est la seule sortie de, mais il est tout aussi important, de revenir à des mesures de prévention et de confinement plus strictes, et à l’application des sanctions contre les contrevenants en matière de respect aux gestes barrières.
Par ailleurs, si les réseaux se sont enflammés pour dénoncer les spéculateurs, et les businessmen de la honte, qui ont sauté sur l’occasion pour vendre des bouteilles d’oxygène à 70 000 da, il n’en demeure pas moins, qu’il se sont offusqué également de l’absence des officiels. Ceux qui devait être au premier front, tel que la ministre de la solidarité, Mme Krikou , le conseiller du président de la République chargé du mouvement associatif et de la communauté nationale à l’étranger, Nazih Berramdane , et la présidente du croissant Rouge, Mme Benhabiles. Une absence que les algériens ne sont prêts d’oublier, notamment en ces moments, ou jamais la pandémie n’avait atteint une telle gravité. En attendant, les citoyens de tous bords continuent de remplir les cagnottes, pour l’achat de générateurs d’oxygène