La décision du ministère de la santé d’autoriser les pharmaciens d’officine à pratiquer les tests antigéniques et de les associer dans l’opération de vaccination, a été bien accueillie par ces derniers. Le président du syndicat national des pharmaciens d’officine (Snapo) Messaoud Belambri exprime sa satisfaction à ce sujet.
« L’officine est un espace de santé adéquat pour effectuer ce genre d’opération, et il était utile de faire appel aux pharmaciens d’officine et de les associer à cette opération vaccinale nationale contre la covid car plus vite on vaccine le plus grand nombre de la population et plus vite nous dresserons les barrières contre ce virus et sa propagation », nous dira MBelambri à ce sujet.
Tous les espaces de santé et toutes les compétences doivent être utilisés, selon MBelambri, d’autant que les doses de vaccins sont désormais disponibles ; les arrivages continuent, et la production nationale va bientôt commencer
Cela fait plusieurs semaines que le Snapo demandait à ouvrir l’espace des pharmacies pour cette vaccination car c’est une structure de santé très proche des citoyens et très accessible, les pharmacies sont convenablement et suffisamment réparties à travers tout le territoire national, et les citoyens s’adressent facilement et quotidiennement à leurs pharmaciens, c’est un espace qui leur est très habituel et qui est connu par notre équipe officinale.
« Nous aspirons donc à contribuer de manière efficace à augmenter le nombre de personnes vaccinées pour pouvoir assurer une immunité maximale de notre population et ralentir considérablement le nombre des personnes atteintes par la covid, ce qui se répercute directement sur le nombre de décès », ajoutera-t-il.
Les instances sanitaires internationales et les plus grands pays du monde conseillent et optent pour une vaccination massive, seule alternative contre pareilles pandémies virales, estime MBelambri.
« Nous n’avons pas le choix, le recours au vaccin constitue la solution pour se prémunir contre ce virus, les médicaments ne servent qu’à limiter les dégâts et les complications causés par l’atteinte virale, les médicaments ne tuent pas ce virus, par contre le vaccin permet au corps humain de développer une protection efficace et une immunité par la production d’anticorps qui protègent contre le coronavirus », nous précise le président du Snapo avant de conclure :
« Il serait encore très utile de faire appel aux pharmaciens d’officine pour réaliser les tests rapides antigéniques qui permettent de faire le tri entre les vrais malades et ceux qui présentent de simples symptômes grippaux ou angines dus à des facteurs climatiques car on a vu souvent les services hospitaliers ou d’urgences saturés car tout le monde s’adressait systématiquement vers ces services au moindre petit symptôme grippal ou fiévreux…les tests rapides réalisés en officine permettraient d’orienter les vrais cas covid vers les services concernés, et les citoyens seront vites rassurés et orientés vers une thérapie normale s’il s’agit de simple maladie « non covid »…le recours aux tests rapides en officine a constitué une alternative très efficace dans plusieurs pays du monde, nous avons demandé au ministère de la santé d’autoriser ces tests en officine car les retombées positives seront énormes dans l’efficacité de la prise en charge des malades covid, la situation sur le terrain sera régulée et contrôlée ».