Facebook, visé par les propos du président Biden, a répliqué dans la journée de vendredi au contraire « sauver des vies ».
Le ton monte entre Facebook et la Maison Blanche. Le président américain Joe Biden a accusé vendredi 16 juillet les grands opérateurs de réseaux sociaux de « tuer des gens » en laissant circuler les fausses informations sur les vaccins, au moment où les Etats-Unis tâchent de relancer une campagne de vaccination contre le Covid-19 qui patine.
« Ils tuent des gens. La seule pandémie que nous avons touché des personnes qui ne sont pas vaccinées. Ils tuent des gens », a-t-il répondu à une question sur ce qu’était son message à destination de groupes tels que Facebook, alors qu’il s’apprêtait à quitter la Maison Blanche en hélicoptère.
Au cours des sept derniers jours, les Etats-Unis ont recensé quotidiennement 27 800 nouveaux cas en moyenne, en hausse de 64% par rapport à la semaine précédente et 223 morts (+38%). Jeudi, la porte-parole de l’administration Biden, Jen Psaki, avait visé plus particulièrement Facebook. « Il y a environ 12 personnes qui produisent 65% de la désinformation hostile aux vaccins sur les réseaux sociaux. Toutes restent actives sur Facebook, alors que certaines ont été bannies d’autres plate-formes », avait-elle dit. La Maison Blanche n’a toutefois pas donné de précisions dans l’immédiat sur ces 12 personnes, ni sur la manière dont ce pointage avait été fait. « Les faits montrent que Facebook aide à sauver des vies, un point c’est tout », a assuré le réseau social dans un communiqué, énumérant une série de mesures qui permettent selon lui à ses utilisateurs d’avoir un meilleur accès au vaccin.
Afp