« On a formé durant l’année 2016, 180 sapeurs-pompiers dans le domaine du simulateur de gestion de crise (GDC). », a indiqué le lieutenant Morceli Tarek, chargé de la formation en simulation à l’Ecole nationale de la Protection civile.
En ajoutant « le cycle s’étalant sur une année, cible le personnel chargé du commandement, à savoir, les officiers supérieurs, lieutenants, les sous-lieutenants, et lieutenants-médecins ».
« Généralement on forme, poursuit-il, entre 900 et 3500 personnes par an, et ce selon les besoins formulés par les indicateurs de prépondérance de la crise, mais aussi en fonction des moyens financiers et des offres de recrutement ».
Selon l’intervenant, « Google indique 117 millions de définitions de la crise, c’est ce qui a suscité chez nous la vocation de former davantage et pas seulement les sapeurs-pompiers. La preuve, récemment on a formé 12 cadres dans l’aviation militaire ».
Enchainant, il a tenu à préciser que « nous intervenons dans la formation en vue de parer à plusieurs types de crise, notamment sanitaire H1N1, humaine et sociale, économique, médiatiques (le cas de Ben Aknoun), naturel, technique (entreprise), politique et institutionnel ».
« L’objectif, tient à insister, est de mettre en place une culture de crise partagée, pouvant déboucher sur l’installation d’une Cellule de crise efficace basée sur 4 phases, politique, opérationnelle, et stratégique et tactique, ces deux derniers étant ceux qui nécessite le plus l’apport de la Protection civile ».
Morceli a fait également savoir que « les cadres formés en GDC doivent apprendre à anticiper par rapport aux enjeux de la crise, gérer et décider en situation de crise, communiquer en temps de crise (veille média), et tirer les leçons via le recours des expériences (Retex) ».
Par ailleurs, « le programme de formation de l’Ecole comporte deux niveaux, initiation et sensibilisation, d’une durée de 30 heures s’étalant sur 5 jours, et un autre de spécialisation, de 90 heures sur plusieurs sessions, celui-ci étant destinée aux cadres supérieurs du ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales (Micl). », a-t-il ajouté.
