« La formation ne doit pas être l’apanage de l’Etat ». C’est la déclaration de Nadir Cherrouk, Directeur de Kit Construction, lors de la conférence inaugurale de la 4ème édition du Salon de la formation continue et par apprentissage, qui se tient du 6 au 8 février, au Palais de la Culture Moufdi-Zakaria, et qu’organise l’Agence de communication 3 C.
« Il faut, tient-il à préciser, que les opérateurs publics et privés se prennent en charge en termes de formation, notamment en s’adaptant à l’évolution constante des technologies de l’information et de la communication ».
Il a, en ce sens, livré sa propre expérience : « la Sarl que je dirige a lancé, sur fonds propres, à l’issue du Salon emploi en 2015 auquel elle a pris part, le Centre d’apprentissage. Il est opérationnel depuis 2016. Nous comptons déjà, l’Organisation nationale des promoteurs immobiliers (Onpi), comme partenaire. », en ajoutant que « 5000 agents de maintenance et gestion des cités ont été formés par nos soins, et peuvent intervenir sur rayon de Chlef et Tizi-Ouzou ».
La politique enclenchée par la Sarl Kit construction a été motivée, selon son directeur, par « le manque relevé en formation qualifiante, notamment en Certificat d’aptitude professionnelle (Cap), qui entrave le souci de répondre aux besoins formulés dans les métiers techniques, particulièrement ».
C’est ce à quoi convergent les propos du directeur de l’Ecole technique de Blida, relevant de l’Institut de formation en électricité et gaz, Djebbar M’Hidi, qui a tenu à souligner que « souvent l’offre ne concorde pas avec la demande en matière d’emplois. J’en ai fait l’expérience l’année écoulée : pour mes besoins en Techniciens supérieurs (TS), j’ai eu que 3 demandes sur les 6, alors que je voulais recruter un seul ingénieur, j’ai eu 85 candidats ».
Le Salon a prévu dans son programme, 13 conférences animées par les représentants d’Emploi Partner, Global Soft, l’Anem, Sntr Formation, Renault Algérie Académie, Ecole Gmce.
Au cours de la première journée, les conférences apportaient, quant à elle, du sang nouveau au volet de la formation et de l’apprentissage. On cite : « Le Blended Learning, nouvelle expérience d’apprentissage », par Loubna Masmoudi Soufi, Directrice de l’Institut de management, stratégie et innovation pour l’entreprise (Imsie), « L’apprentissage par l’action ou Action Learning », par Mohammed Yacine, Directeur de Action Learning Institute.
A rappeler que le Salon a vu la participation de 35 exposants comprenant des établissements de formation, publics et privés, mais aussi des laboratoires et des organismes publics de soutien à l’emploi.