« Sur les trois prochaines années (2016-2018), l’Institut de formation en électricité et gaz (IFEG) de Blida projette la formation de 900 personnes émanant de diverses sociétés d’électricité d’Afrique, à savoir Nigelec du Niger, la SNEL de la République Démocratique du Congo, Sonabe du Burkina Faso, Edma-Sa du Mali, et le CET du Togo».
C’est ce que nous avons appris auprès de l’institut en indiquant que « le personnel apprenant sera réparti sur les trois établissements qui relèvent de l’IFEG, à savoir l’ETB, le Centre de Ben Aknoun (CBA), et le Centre de Ain M’Lila (Cam), de la manière suivante : 250, 300 et 350 ».
Il est précisé également que « depuis le troisième trimestre 2016, sept actions de perfectionnement des boursiers africains ont été lancées. Il s’agit, notamment de l’arcgis, l’autocad I et II et profil en long, fonctionnement et entretien des équipements de production, les énergies renouvelables en monde e-Learning, le dimensionnement des installations photovoltaïques en mode présentiel ».
Cet objectif s’inscrit, faut-il le préciser, dans le cadre d’un protocole d’adhésion, que l’IFEG a signé en juillet 2016, au Réseau africain des Centres d’excellences en Electricité (RACEE), une initiative continentale menée par l’Association des sociétés d’électricité d’Afrique (ASEA) pour améliorer la performance du secteur de l’électricité et intensifier les échanges régionaux.
Il est également prévu que « sur un volume cible de 44 250 h/j, l’IFEG, reconnue comme centre d’excellence vis-à-vis de l’ASEA, aura à résorber annuellement 14 500 h/j, soit à peine 2,8% des réalisations en h/j de l’année 2015 ».
Une formation d’excellence
Mme Z’Hor Zatout, chargée de communication à l’ETB, a tenu à rappeler que « 1 833 859 personnes ont été formées par l’Institut de formation en électricité et gaz (IFEG) de Blida, de 2012 à 2015, au niveau de ses trois écoles », en insistant sur le fait que « l’ETB se taille la part du lion, avec 1 085 988 personnes formées, dont 301 100 pour l’année 2015, soit prés du tiers. Les deux autres centres, CAM et CBA, ont respectivement assuré la formation de 476 234 et 271 637 personnes durant ces quatre années ». Mme Zatout nous a expliqué dans ce sens qu’ « il est arrivé qu’on forme en une seule journée entre 1200 à 1400 stagiaires uniques». La durée de la formation peut varier, selon elle, d’une journée à plusieurs mois, selon la demande et les besoins exprimés.
A souligner que l’IFEG a été crée en 2007, dans le cadre de la restructuration de Sonelgaz, comme un « Instrument de mise en œuvre de la politique du Groupe en matière d’acquisition, de production et de développement des compétences du capital humain. », selon toujours notre source. En revanche, la création de l’ETB Blida date de 1949, en tant qu’ « Ecole des métiers » de l’Electricité et du Gaz d’Algérie, pour dispenser des formations et des perfectionnements professionnels dans les domaines de l’électricité et du gaz. ».
CBA et CAM ont été, par ailleurs, érigés en 1971 et 1986. Le premier est dédié à « la formation en management et gestion appliquée (finance, marketing, ressources humaines…) ». Le second a la même vocation que l’ETB de Blida, avec un domaine supplémentaire spécialisé, à savoir « les Travaux Sous Tension».