Les prix du pétrole commençaient la semaine en hausse lundi, les investisseurs s’attendant à ce que les membres de l’OPEP+ maintiennent inchangée leur politique de hausse progressive de la production d’or noir à l’issue de leur sommet prévu mardi.
Vers 10H00 GMT le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en août, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, valait 69,46 dollars à Londres, en hausse de 1,08% par rapport à la clôture de vendredi.
A New York, le baril de WTI pour le mois de juillet s’appréciait de 1,12% à 67,06 dollars.
Les marchés n’ont d’yeux cette semaine que pour le sommet de l’OPEP+ qui réunit mardi les treize membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et leurs dix alliés, emmenés par l’Arabie saoudite et la Russie, respectivement troisième et deuxième producteurs mondiaux de brut.
A l’ordre du jour: l’évaluation de la politique de hausse par palier pendant trois mois de la production d’or noir qui a réellement commencé ce mois-ci ainsi que son éventuel prolongement à compter du mois d’août.
L’alliance de producteurs « est susceptible de s’en tenir au rythme actuel » décidé lors d’un précédent sommet en avril, estime Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures, un avis largement partagé sur le marché.
Si les perspectives pour la demande d’or noir notamment en Europe et aux États-Unis sont plutôt bonnes et encourageraient les producteurs à ouvrir davantage les vannes, le groupe doit veiller au niveau de l’offre iranienne à même de revenir sur le marché à moyen terme.
La République islamique est en effet engagée dans des négociations indirectes avec les États-Unis à Vienne, par l’entremise des Européens, afin de ressusciter un accord encadrant son programme nucléaire.
Si les pourparlers aboutissent, la levée d’un certain nombre de sanctions économiques, dont l’embargo sur le pétrole en vigueur depuis 2018, ouvrirait la porte à une hausse de la production de près de 1,5 million de barils par jour si l’on compare le niveau actuel de Téhéran à celui d’il y a trois ans.
Afp