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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Renouvellement partiel des membres du Conseil de la concurrence

Une nouvelle composante du collège du Conseil de la concurrence a été installée mercredi en remplacement des membres dont le mandat a expiré mi-janvier en cours, alors que son président, Amara Zitouni, a été reconduit à la tête du Conseil, nous apprend le site web de la radio algérienne.
Sur neuf (9) membres du Conseil, quatre (4) ont été nouvellement installés alors que cinq (5) autres ont été reconduits, a expliqué à la presse M. Zitouni lors de la cérémonie d’installation.

Ainsi, Abdelmadjid Dennouni et Abdelmalek Benabbas (spécialistes en économie), Meriem Ammiche et Mohammed Tayeb Medjhahed (spécialistes en droit) ont été désignés comme nouveaux membres permanents dans cette institution de régulation par décret présidentiel.

M. Dennouni, qui préside également la Confédération générale du patronat du BTP, a été nommé vice-président du Conseil.

Concernant les membres reconduits pour un nouveau mandat, radioalgerie.dz précise qu’il s’agit d’Amara Zitouni en tant que président du Conseil, et Djilali Slimani, Mohamed Mounir Belabdelouahab et Mohamed El-Bey (spécialistes en économie) et Abdelhafid Bougandoura (juriste et membre d’une organisation de protection du consommateur).
Réactivé en 2013 après dix années d’hibernation, le Conseil de la concurrence est composé de douze (12) membres dont six (6) permanents et six (6) non permanents, nommés par décret présidentiel et exercent leurs fonctions à plein temps pour un mandat de quatre ans.

Numérisation de l’activité douanière début 2018

Le directeur général des Douanes algériennes, Kadour Bentahar, a affirmé mercredi à Skikda que l’activité douanière passera officiellement, début 2018, vers « un nouveau système informatique » qui consacrera sa numérisation, écrit l’agence de presse APS.

En plus d’un accompagnement de l’investissement productif, la numérisation élèvera l’efficacité de l’appareil douanier dans l’intérêt de l’économie nationale et de sa protection, a ajouté M. Bentahar lors d’une visite de travail à la wilaya.

D’après Algérie presse service, le DG a notamment présidé le raccordement de l’inspection divisionnaire principale des hydrocarbures de la grande zone industrielle à la base de données de l’administration des douanes, afin de faciliter les opérations de déclarations douanières et donner davantage de précision aux données sur la valeur et les quantités des divers produits énergétiques et hydrocarbures.

Le nouveau code des douanes qui introduit des amendements de l’ordre de 45%, souligne le rôle économique et sécuritaire de l’administration douanière à travers, notamment, de la lutte contre la criminalité transfrontalière et assiste le douanier dans ses missions, a notamment relevé M. Bentahar.

Changement à la tête de la BEA : Vers une nouvelle orthodoxie financière ?

Le P-DG de la Banque extérieure d’Algérie (BEA), Saïd Kessasra, a été démis de ses fonctions hier. Il n’aura pas fait long feu à la tête de la prestigieuse BEA, l’institution où sont domiciliées Sonatrach et ses filiales. En fait, le capital de Sonatrach et la moitié, ou presque, de ses ressources globales y sont domiciliés, écrit Reporters ce matin.

Selon le quotidien, ce changement semble s’inscrire dans une nouvelle dynamique que voudrait imprimer le gouvernement à la Banque extérieure d’Algérie. La BEA fait partie des établissements financiers qui semblent à l’aise sur le plan financier, malgré la crise que vit le pays. Du reste, elle aura été parmi les institutions financières qui ont fortement contribué à la mobilisation de l’épargne dans le cadre de l’emprunt obligataire qu’a lancé l’Exécutif. Et on s’en souvient, c’était la compagnie d’assurances des hydrocarbures (Cash) qui y avait ouvert le bal des souscriptions, en achetant 4000 obligations d’une valeur globale de 200 millions de dinars. La Cash est détenue à 82% par la Sonatrach. Elle se porte bien, poursuit Reporters, réalisant un chiffre d’affaires de 10 milliards de dinars en 2015. Et, elle table sur 11 milliards dinars en 2016. Ainsi, le secteur pétrolier avait donné l’exemple. Aujourd’hui qu’il y a crise, la compagnie nationale d’hydrocarbures souhaite évidemment s’appuyer sur la BEA pour financer ses projets.

Les promesses de Donald Trump à l’épreuve de l’augmentation de la dette américaine

Après le temps des promesses électorales, Donald Trump va devoir se confronter à la réalité, peut-on lire sur le Londe Économie. Et celle-ci ne s’annonce pas très engageante, si l’on en croit les dernières projections budgétaires du bureau du budget du Congrès américain (CBO), une instance non partisane. Selon les éléments publiés par le journal français, la dette publique américaine devrait augmenter de 10 000 milliards de dollars (9 330 milliards d’euros) au cours de la prochaine décennie. Une anticipation inquiétante au moment où le nouveau président entend procéder à des baisses « massives » d’impôts, augmenter le budget de la défense et lancer un ambitieux plan d’investissement dans les infrastructures de 1 000 milliards de dollars.

L’exercice budgétaire en cours, qui s’achèvera le 30 septembre 2017, devrait se solder par un déficit en léger recul à 559 milliards de dollars, avant de tomber à 487 milliards en 2018. Cette maîtrise des comptes publics est à mettre à l’actif de coupes réalisées dans les dépenses civiles et militaires, écrit le Monde. Mais, selon le CBO, les choses pourraient très vite déraper en raison de l’explosion des dépenses de santé et de retraite due au vieillissement de la population.

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