Le militant politique Karim Tabbou a été placé sous contrôle judiciaire, rapporte ce jeudi 29 avril 2021, le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
Les chefs d’accusation retenus contre le coordinateur de l’Union démocratique et sociale (UDS), un parti non agréé, sont : « entrave à l’exercice de fonctions », « l’incitation au regroupement », « la diffamation », « l’insulte et le harcèlement d’un fonctionnaire en poste », « l’atteinte au respect dû aux morts dans les cimetières », « prise et diffusion de photos sans la autorisation de la personne concernée », selon l’agence officielle APS.
Karim Tabbou s’est présenté hier mercredi à 14h au commissariat où il a été entendu et signé un PV à 19h15 et quitté le commissariat de Châteauneuf (Alger) suite à une plainte déposée contre lui par le président du Conseil national des droits de l’homme (CNDH), Bouzid Lazhari. Découvrant qu’il a oublié un document le concernant, il est retourné audit commissariat où il a été retenu et placé en garde à vue.
Bouzid Lazhari a été conspué par Karim Tabbou et d’autres personnes au cimetière de Ben Aknoun (Alger) lors de l’inhumation du doyen des avocats, Ali Yahia Abdennour, décédé dimanche dernier à l’âge de 100 ans.
L’activiste et ex-détenu d’opinion Slimane Hamitouche a été également placé sous contrôle judiciaire par le tribunal de Bir Mourad Raïs. Il a été arrêté dans la nuit de mercredi chez lui.