Depuis de nombreuses années, l’Afrique subit les conséquences néfastes du changement climatique. Elle qui éprouve des difficultés à mobiliser du financement pour y faire face s’active pour impulser une dynamique particulière à la relance.
Les pays africains projettent de mobiliser 25 milliards $ au cours des 5 prochaines années pour la mise en œuvre des projets d’adaptation au changement climatique tout en réalisant une relance verte.
12,5 milliards de dollars ont déjà été sécurisés auprès de la Banque africaine de développement (BAD) dans le cadre du Programme d’accélération de l’adaptation (AAAP). Le solde sera levé au cours des deux conférences des Nations Unies sur le changement climatique à venir.
L’Afrique perd actuellement entre 7 et 15 milliards de dollars par an en raison du changement climatique, et cette perte pourrait atteindre 50 milliards de dollars, soit 3 % du produit intérieur brut du continent, d’ici 2040, si des investissements ne sont pas réalisés dans des stratégies d’adaptation, a déclaré Patrick Verkooijen, directeur général du Centre mondial pour l’adaptation.
Les pays africains sont exposés aux risques liés au changement climatique occasionné en majeur partie par les émissions de gaz à effet de serre. L’AAAP, cofinancé par la BAD et le Centre mondial pour l’adaptation (CMA) vise à fournir des technologies numériques aux agriculteurs pour prévenir les conditions météorologiques, assurer la sécurité alimentaire et établir un organisme commun pour canaliser les fonds d’adaptation récoltés.
Le changement climatique tue au moins 1000 personnes par an en Afrique subsaharienne et affecte 13 millions d’autres. Les phénomènes naturels extrêmes qui surviennent presque annuellement depuis 2000, causent également des dommages de l’ordre de 250 millions $ au moins par an. Une vulnérabilité qui rend urgente la mobilisation des divers acteurs autour des actions d’adaptation.
Ecofin