Première réunion ministérielle du comité de monitoring Opep et non-Opep
Le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, est à Vienne pour la première réunion ministérielle du comité de monitoring Opep et non-Opep prévus aujourd’hui dans la capitale autrichienne, nous apprend la Tribune. Lors de cette réunion, les ministres aborderont la méthodologie et les mécanismes à mettre en place pour concrétiser la mission de monitoring que les pays membres et non membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont confié à ce comité ministériel co-présidé par le Koweït et la Russie et dont l’Algérie est membre avec le Venezuela et le Sultanat d’Oman. Selon la Tribune, à Vienne, M. Boutarfa a indiqué que la réunion étudiera les différentes questions liées au système de monitoring, notamment «les sources, le planning, les délais et les systèmes d’alerte». «Il y aura également un indicateur sur les exportations lors de cette réunion», dira-t-il, ajoutant qu’il s’agirait d’une information complémentaire «qui sera demandée aux pays». «Nous allons aussi discuter pour que la question des exportations fasse partie des documents du monitoring», a déclaré le ministre, ajoutant que le comité de monitoring devrait se réunir encore à trois reprises avant la prochaine réunion de l’Opep prévue en mai, rappelant que ce comité «a la faculté de convoquer, si nécessaire, une réunion ministérielle extraordinaire de l’Opep».
Patronat / Réunion hier de l’exécutif à Alger : Le FCE se réorganise avec plus de 3 000 chefs d’entreprise
Reporters écrit ce matin que la réunion de l’exécutif du Forum des chefs d’entreprise (FCE) a débouché, hier à Alger, sur le renforcement de cette organisation par de nouvelles commissions au vu du nombre d’adhérents. Un comité ad-hoc a été mis en place à cet effet ; il rendra ses résultats dans un mois, a indiqué son président, Ali Haddad, à l’issue de ce rendez-vous.
Lors de cette rencontre, poursuit le quotidien, il a été débattu de « l’amélioration de l’organisation au sein du FCE ». Le comité ad-hoc est composé de membres de l’exécutif et certains autres des commissions qui plancheront sur la manière de revoir l’organisation, conçue pour 150 à 160 adhérents, et prévoir ainsi une nouvelle ouverte pour plus de 3 000 chefs d’entreprise membres. Il s’agit de mettre en place «plus d’instance», recruter «plus de personnel» et «plus de commissions» pour «plus de mobilisation pour que notre organisation soit plus présente et efficace tant au niveau national qu’international », selon ses propos. M. Haddad s’est réjoui d’après Reporters de voir le FCE « exister à travers le monde entier et dans les 48 wilayas ».
Jil FCE, un directoire pour remplacer Toufik Lerari
C’est officiel ! Le Président du Forum des chefs d’entreprises, M. Ali Haddad a mis fin aux fonctions de Toufik Lerari à la tête de la section jeunes de l’Organisation patronale « Jil FCE », écrit la revue économique Cap Algérie. M. Haddad l’a confirmé samedi aux journalistes, en marge du conseil exécutif du FCE. Toufif Lerari qui ainsi la présidence de Jil FCE et perd sa qualité de membre du CE de l’organisation patronale, poursuit le magazine qui précise qu’il a été remplacé par un Directoire composé de 4 membres du board Jil FCE et à présidence tournante. Le directoire compte Mohamed Skander, patron du cabinet conseil BraveHill Algérie, et qui a eu à réaliser plusieurs sondages pour le FCE, de Samy Agli qui gère une entreprise familiale pluridisciplinaire (immobilier, construction, agro-industrie et services), Mouna Chadi qui dirige une entreprise paramédical (Lyn pansements) et enfin Hakim Soufi P-DG de la compagnie d’assurances Macir Vie. Selon Cap Algérie, me président du FCE a refusé de relier ce limogeage aux évènements qui ont émaillé l’organisation du Forum Africain de l’investissement à Alger et qui a été marqué par le retrait du Premier-ministre et de plusieurs ministres lors de la cérémonie d’ouverture.
L’embellie du dollar canadien est-elle déjà terminée?
Ce n’est pas ce que les économistes prévoyaient. Ni ce qu’espérait Stephen Poloz, le gouverneur de la Banque du Canada (BdC). Contre toute attente, le dollar canadien s’est soudainement apprécié en début d’année, écrit lesaffaires.com
Depuis l’été, le dollar canadien suivait une tendance nettement baissière qui l’a mené jusqu’à 0,7375 $US cet automne. De là, une reprise en début d’année l’a poussé jusqu’à près de 0,77 $US cette semaine. C’est alors que Stephen Poloz est venu refroidir les ardeurs des cambistes mercredi, se disant déçu de la force du huard. Celui-ci n’aura-t-il connu qu’une embellie temporaire? S’interroge le site économique qui ajoute que deux facteurs expliquent la hausse du dollar canadien au cours des dernières semaines, explique Hendrix Vachon, économiste au Mouvement Desjardins et expert du marché des devises.
D’abord, le prix du pétrole. Le dollar canadien a commencé à bien se tenir lorsqu’il est devenu de plus en plus évident que les pays de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole) allaient réussir à gérer les niveaux de production afin de faire augmenter le prix de l’or noir, puis la corrélation élevée entre les taux obligataires canadiens et américains. Les taux des obligations canadiennes ont suivi la tendance à la hausse des taux des obligations.