Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a annoncé, en marge de la sixième réunion du comité de pilotage chargé de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures qu’un nouveau projet de loi sur l’électricité sera préparé d’ici la fin de 2021, rapporte ce jeudi 28 janvier 2021 la radio nationale.
Le ministre a déclaré: « Nous avons mis en place un groupe de travail qui suivra la même méthodologie de travail que celle du comité de pilotage chargé de l’élaboration des textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures », selon le même média.
Il a souligné qu’une nouvelle loi sur l’électricité « est d’une grande importance pour la réussite de la transition énergétique, l’accélération de l’introduction des énergies renouvelables, l’encouragement des investissements et la diversification de l’exploitation des ressources ».
Le ministre de l’Énergie, Abdelmadjid Attar, a déclaré, mercredi soir à Oran, que les 43 textes d’application de la nouvelle loi sur les hydrocarbures seront prêts au cours du premier trimestre de cette année.
Le ministre a déclaré que l’Algérie s’appuie sur un modèle de consommation traditionnel (98% de l’électricité est extraite du gaz naturel), notant que le monde évolue très rapidement en termes de consommation d’énergie et d’introduction des énergies renouvelables.
Le ministre de l’Énergie a déclaré que le prix du baril de pétrole pourrait atteindre 60 dollars au cours du second semestre 2021, affirmant que «le marché pétrolier est stable, le prix du baril restera dans la fourchette des 55 $, et il pourrait s’élever à 60 $ au cours du deuxième semestre si nous sommes capables de contrôler la pandémie (Covid 19) grâce à la vaccination », précise la même source.
Il a expliqué que « le marché est stable grâce à l’effort extraordinaire du groupe OPEP + durant l’année 2020 afin de maintenir le niveau de production pour réduire les réserves dans le monde ».
il a estimé que « le développement du partenariat et l’investissement augmenterait les capacités de production et de réserve, puisque l’Algérie consomme encore plus de 50 % du volume de ses approvisionnements en gaz et en pétrole ».
Il a également mentionné que Sonatrach présentera des propositions de partenariat sur 14 ou 15 projets liés au développement de petits champs, qui sont estimés à environ 100, la plupart liés au gaz, soulignant que cette approche vise à assurer la sécurité énergétique du pays.