L’Association nationale des commerçants et Artisans (ANCA) prépare une étude qu’elle va remettre au Premier ministre et au ministre du Commerce avant la fin janvier. Cette étude concerne différentes propositions de l’ANCA pour le développement du secteur commercial en Algérie. Selon son président Hadj Tahar Boulenouar, l’étude est composée de quatre volets.
Le premier volet concerne des propositions sur les méthodes et moyens à utiliser pour éradiquer l’informel et le marché parallèle. Sur ce point, le président de l’ANCA, nous a affirmé que « malgré que l’Etat n’ait plus les moyens pour construire de nouveaux marchés, certains commerçants sont prêts à le faire avec leurs propres moyens si la question du foncier est réglée ».
Le deuxième volet a trait à la question de la marge bénéficiaire. La proposition dans ce sens vise à déterminer les marges bénéficiaires pour toute la chaine de distribution. Une solution qui pourrait réduire la spéculation « si nous pouvons, avec le gouvernement et les opérateurs économiques se mettre d’accord sur les marges bénéficiaires, il y aura une stabilité des prix », précisera à ce propos Mr Boulenouar.
Le troisième volet comprend la fiscalité de l’activité commerciale. Des propositions seront soumises dans ce sens et ce selon la rentabilité et le chiffre d’affaire de chaque commerçant. L’étude portera également sur les points négatifs et positifs relevés par les commerçants dans la loi de finances 2017, et des propositions pour la loi de finances 2018.
Le dernier volet à pour objectif de déterminer le rôle du commerçant dans la sensibilisation et la promotion de la production nationale.
Enfin, Mr Boulenouar révèle que « l’ANCA va installer la semaine prochaine une commission qui représente toutes les activités commerciales pour finaliser cette étude ».