L’Association nationale des commerçants et Artisans (ANCA) affirme que « les commerçants de toutes les wilayas du pays, à l’exception de Béjaia, Bouira et Bordj Menail, ont assuré leur activité le plus normalement du monde.
« Aujourd’hui, tous les marché de gros, les marché de détails, les marchés couverts ont ouvert pour garantir l’approvisionnement en produit alimentaires, même à Tizi-Ouzou », nous a déclaré le président de l’ANCA Hadj Tahar Boulenouar. Selon lui, « les cas de Béjaia, de Bouira et de Bordj Menail sont des cas isolés où la rumeur a été exploitée par des barrons de la spéculation et pour des fins politiques ».
« Certains commerçants qui ont fait grève aujourd’hui dans ces trois localités ont reçu des menaces de la part de personnes inconnues. Nous avons reçu des appels téléphoniques de quelques commerçants de Béjaia qui nous ont confirmé cette information, alors que d’autres qui habitent loin de la ville n’ont pas entendu de l’annulation de la grève donc ils n’ont pas ouvert », précisera Mr Boulanouar.
Sur l’augmentation des prix de certains produits constatée aujourd’hui, le président de l’ANCA, déplore « le manque de culture des consommateurs qui ont afflué vers les commerces pour s’approvisionner en quantité importantes de produits, ce qui a engendré la hausse des prix de certains produits. « Il faut que le citoyen nous aide, et ne doit pas acheter en grande quantité.
Car la perturbation des prix est généralement le résultat de la perturbation de la consommation », expliquera dans ce sens avant d’ajouter « nous sommes en train également de sensibiliser les commerçants afin qu’ils fassent très attention dans leur approvisionnement chez les producteurs ou les importateurs. Nous leur avons conseillé de demander des justifications lorsque ces derniers augmentent leurs prix ».
Pour rappel, la semaine passée, l’ANCA avait publié un communiqué dénonçant l’agissement de certains commerçants qui avait appellé à une grève d’une semaine, dès le 2 janvier 2017. L’ANCA s’est également démarqué de cette grève et avait parle d’une manipulation pratiquée par certains « barrons » de la spéculation pour pousser les consommateurs à augmenter leurs demandes en produits et les commerçants à stocker le maximum de produits et justifier la hausse des prix par le manque de produits. L’ANCA avait précise dans son communiqué que « parler d’une grève générale début 2017 n’est qu’une rumeur orchestrée par les barrons de la spéculation, du business et de la politique ».
