Le groupe de la Banque mondiale a annoncé, dans un communiqué publié le 15 décembre, que l’Association internationale de développement (IDA), le fonds de l’institution dédié aux pays les plus pauvres, a mobilisé 75 milliards de dollars auprès d’une soixantaine de pays donateurs et bénéficiaires.
Ces fonds seront servis à quelque 75 pays à faible revenu situés majoritairement en Afrique entre le 1er juillet 2017 et le 30 juin 2020 pour remédier aux situations de fragilité, de conflits et de violence, pour lutter contre les déplacements forcés, le changement climatique, les inégalités hommes-femmes, ainsi que pour promouvoir une bonne gouvernance et des institutions solides, l’emploi et la transformation économique.
Les financements prévus devraient notamment permettre d’offrir des services de santé et de nutrition essentiels pour 400 millions de personnes, l’accès à de meilleures sources d’eau pour 45 millions de personnes, des services financiers pour 4 à 6 millions de personnes, un accouchement sans risque pour 11 millions de femmes et la vaccination de 130 à 180 millions d’enfants.
« Avec ce programme innovant, les pays les plus pauvres du monde, en particulier les plus fragiles et les plus vulnérables, obtiendront l’aide dont ils ont besoin pour se développer, offrir des opportunités à leurs habitants et améliorer leur résilience face aux chocs et aux crises », a expliqué Kyle Peters, directeur général par intérim de la Banque mondiale.
Depuis sa création en 1960, l’IDA a apporté 500 milliards de dollars (en prix constants de 2015) de financements au profit de 112 pays. Le volume annuel de ses engagements a représenté en moyenne 19 milliards de dollars au cours des trois dernières années, dont 50 % étaient destinés à l’Afrique.
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