Résultats peut être, d’une décision hâtive, le maintien des écoles des trois cycles récemment rouvert, pose un réel problème, dans la lutte contre la crise sanitaire.
Qui pourra prendre la responsabilité des les fermer à nouveau, et faire subir aux 10 millions d’élèves une année blanche, qui aura de multiples conséquences. Cependant réduire le nombre de décès et éviter d’en déplorer est incontestablement la priorité absolue pour l’heure. D’autant plus qu’au demeurant les chiffres annoncés chaque jour sur l’évolution de la situation pandémique sont effrayants et plongent les pouvoirs publics dans un effroyable dilemme. D’une part, la fermeture des écoles constitue une parade plus qu’efficace à la recrudescence des cas de contamination, mais présentent des dangers dont les séquelles se prolongeraient dans un avenir proche, et engendrerait une situation plus compliquée.
Replonger toute cette population d’élève dans un nouvel arrêt des cours, par les effets d’un retour forcé aux mesures de confinement, implique une capacité de prise en charge autant sur le plan financier que sur le plan pédagogique. Dans a mesure ou le coût de la masse salariale qui découle de ce secteur qui passe pour l’un des plus importants, sera à la charge du Trésor Public, déjà perturbé par de différents déséquilibres dus à la crise sanitaire.
D’autre part, une rupture des cours prolongée sera synonyme d’une aggravation certaine du niveau de scolarité et ce ne plus du risque de se retrouver dans une situation des plus inextricable , lors de la prochaine rentrée, ou dans l’incapacité de faire passer les élèves aux classes supérieures, celle-ci seront rattrapées par les nouvelles classes , créant un cumul insurmontable , même dans le cas de l’émergence de nouvelles écoles. Par ailleurs sur un aspect purement social, l’inquiétude des parents d’élèves, devant la recrudescence des cas de contamination, n’ d’égale que leurs espoirs de voir leurs enfants éviter les affres d’une année blanche. C’est dire à quel point, le déchirement est profond, et à quel point le flou sur l’avenir proche est dense. Dans ce contexte, il est une réalité incontournable qui mettrait des millions de parents dans l’impasse, si la fermeture devait être induite par un reconfonement.
Une situation qu’ils ont déjà eu à affronter. C’est incontestablement la garde des enfants, lorsque les deux parents travaillent et que les crèches et autres organismes privés subissent le même sort que les écoles. Une complication supplémentaire qui viendra s’ajouter à la longue liste des désagréments que les foyers subissent.
Il est clair dans ce sens, que l’autre solution qui réside dans le maintien des écoles ouvertes, implique pour éviter que ce secteur soit un vecteur amplificateur de la pandémie, d’y mettre tous les moyens pour consolider, renforcer, et conférer aux gestes barrières et aux mesures de prévention la priorité absolue. Il ne s’agit de simples contrôles renforcés aux accès des classes et au fonctionnement des établissements, mais d’une réelle armée de vigiles et de surveillants omniprésents sur les lieux pour y maintenir la sécurité sanitaire. Toute l’interrogation est de savoir si les pouvoirs publics, sont prêt à se lancer dans une telle organisation, qui impose de débloquer des fonds importants pour sa réussite, et qui risque de na pas donner les résultats escomptés.
Et ce sans parler du fait qu’aucune prévision ne peut être émise en matière de l‘évolution de la pandémie, et par vie de conséquence toutes les alternatives envisageables concilier entre le maintien de l’ouverture des écoles, et la lutte contre la Covid -19, ne peuvent être que temporaire, et demeureront étroitement tributaire de la situation sanitaire. D’où la difficulté, au demeurant de prendre la responsabilité d’ne favoriser une voie sur une autre. Cela étant, la solution de tâtonnement, reste la plus approprié, bien que son aspect purement temporaire ne passe pas pour un gage d’assurance.
