Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union Africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, et son homologue britannique Tobias Ellwood, ont estimé que « les relations entre les deux pays sont exemplaires et se diversifient par les espaces qui s’offrent au deux parties » .
En matière de partenariat M.Messahel a affirmé qu’il « se densifie de plus en plus et se diversifie et que la coopération ne se limite pas uniquement à l’énergie comme ce fut le cas pendant longtemps. Il y a des espaces qui s’offrent au Royaume Uni en Algérie, tels que l’agroalimentaire, les produits pharmaceutiques, l’agriculture la recherche et l’enseignement supérieur ».
Par ailleurs, la situation de crise qui mine les pays d’Afrique du nord, du moyen orient, de la Syrie et de la Libye ont été au centre des discussions entre les deux ministres, a indiqué M.Messahel, saluant la position du Royaume Uni , qu’il qualifie de « constante et permanente » notamment l’importance que ce dernier confère au dossier sahraoui « le Royaume Uni a toujours marqué son attachement au droit d’autodétermination des peuples » a souligné M.Messahel.
Pour les observateurs, l’excellence des relations algéro -britannique, et la nouvelle orientation économique basée sur la diversification des échanges commerciaux, peuvent avoir un apport hautement positif et harmonieux avec les orientations socio économiques retenues par l’Algérie depuis le début de la crise pétrolière.
Ils retiennent cependant, qu’hormis les partenariats en énergie, le Royaume Uni possède peu de représentants commerciaux sur le sol algérien. Or les deux pays s’accordent à dire que des opportunités énormes s’offrent à eux pour promouvoir ce volet économique, longtemps sacrifié à l’autel de l’abondance de l’or noir.