« Cette réunion qui se penchera notamment sur l’examen de la situation du marché international du gaz , intervient dans un contexte international exceptionnel caractérisé par l’impact de la pandémie du Covid-19 sur l’économie mondiale ».c’est ce qu’ déclaré, ce jeudi le ministre de l’énergie, Abdelmadjid Attar, lors de son allocution d’ouverture des travaux de la 22e réunion ministérielle du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), dont il est le président.
Il est à relevé que l‘importance de cette rencontre réside essentiellement dans l’importance de trouver les voies de solutions pour stabiliser le marché du gaz, notamment après les perturbations qu’a connu l’industrie gazière, sou l’effet de la crise sanitaire. Une situation qui engendré de nouvelles donnes, qui ont nécessité des repositionnements et une sérieuse approche par rapport à la régulation des prix.
Dans ce sens, M. Attar a tenu à préciser « la nécessité pour les membres de l’Organisation de se réorganiser afin de faire face au nouveaux défis auxquels fait face les pays exportateurs du gaz naturel, notamment dans le contexte de la pandémie du Cvovid-19 et son impact sur la demande mondiale sur cette ressource naturelle et ses prix ».
Mettant en avant « l’importance de transfert technologique, à travers notamment la mise en œuvre de l’Institut de recherche du gaz du GECF (GRI), dont le siège est à Alger».
Il s’agit d’un institut de recherche de classe mondiale dans le domaine du gaz naturel, et de renforcer la coopération entre les pays membres du GECF dans les domaines de la technologie, de l’innovation, de la formation et de l’échange d’expertises.
Composé de l’Algérie, la Bolivie, l’Egypte, la Guinée équatoriale, l’Iran, la Libye, le Nigeria, le Qatar, la Russie, Trinité-et-Tobago et le Venezuela, alors que l’Angola, l’Azerbaïdjan, l’Irak, le Kazakhstan, la Malaisie, la Norvège, Oman, le Pérou et les Emirats Arabes Unis ont le statut de membres observateurs.
Le GECF comprend parmi les participants à cette réunion des représentants d’organisations internationales énergétiques telles que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et le Forum international de l’Energie (IEF).
Une participation qui revêt un aspect particulièrement important, dans la mesure, ou l’interaction entre les le marché gazier et le marché pétrolier, reste des plus sensibles, et renferme dans la conjoncture actuelle les mêmes tensions et menaces.
Intervenant dans l’élaboration de l’ordre économique mondiale, leurs visions et approches, pour lutter contre les multiples déséquilibres et détérioration induites par la crise sanitaire, demeurent des plus déterminantes pour l’avenir.
Cependant, si la pandémie du Covid-19 a eu des impacts socioéconomiques sur toutes les économies du monde, il est tout aussi évident, qu’elle représente le point de ralliement de tous les pays, notamment les importateurs de gaz et pétrole, qui gagneraient à conjuguer leurs stratégies et visions, pour rétablir un nouvel ordre économique mondiale.