Pétrole : accord à Vienne
La réunion tenue hier à Vienne entre les membres de l’Opep et les producteurs hors Opep a débouché sur un accord qui prévoit la contribution des non-Opep à l’effort de stabilisation du marché par le retrait de 600 000 barils/jour, écrit le Soir d’Algérie ce matin. Ce qui porte les quantités retirées à 1,8 million de barils/jour à partir de janvier prochain
Les producteurs de pétrole ne sont pas allés au-delà de l’objectif de baisse de production qui a servi de base de discussion hier à Vienne lors de la réunion des membres de l’Opep et les producteurs hors Opep, poursuit le quotidien, mais, l’accord trouvé autour du retrait de 600 000 barils/jour est déjà une première dans la coopération des non-Opep avec le cartel. Une réduction qui porte les quantités retirées à 1,8 million de barils/jour à partir de janvier prochain et qui devrait booster davantage les prix qui, pour le Brent de la mer du Nord, référence de calcul du prix du Sahara Blend algérien qui bénéficie d’une prime de qualité, étaient un peu plus de 54 dollar/baril, vendredi à la clôture des marchés.
Investissements étrangers en Algérie : le casse-tête du 51/49
Selon Jeune Afrique de cette semaine, l’Algérie tente d’aimer – enfin ! – l’entreprise privée et l’investissement étranger. Il était temps ! Si l’on en croit les statistiques de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, la petite Tunisie – pourtant plongée dans les turbulences – a attiré au fil des ans 32,9 milliards de dollars d’investissements étrangers, alors que l’Algérie, presque quatre fois plus peuplée, en comptabilise seulement 26,2 milliards. Pour la seule année 2015, les étrangers ont misé plus de 1 milliard de dollars sur la Tunisie, mais ils en ont retiré 587 millions d’Algérie, écrit Jeune Afrique qui rejette la faute sur des réglementations tatillonnes, dont la règle dite « 51/49 » (51 %- 49 %), prévue par l’article 4 bis du code de l’investissement depuis 2009, est le symbole. Son alinéa 2 précise : « Les investissements étrangers ne peuvent être réalisés que dans le cadre d’un partenariat dont l’actionnariat national résident représente 51 % au moins du capital social. » Oui à l’apport de capital, non au pouvoir de piloter l’entreprise algérienne à sa guise. Pas très rassurant pour la bonne gestion et le retour sur investissement, écrit le magazine.
Bordj Bou Arréridj : La CNMA à la rencontre des entreprises
Reporters nous apprend ce matin que la Chambre de commerce et d’industrie des Bibans a organisé une rencontre, animée par le directeur central de la Compagnie nationale de mutualité agricole (CNMA), portant sur l’assurance des différents risques qui peuvent survenir, notamment les dangers industriels et les catastrophes naturelles. Pour certains dangers, la CNMA offre une durée d’assurance d’une année à condition que l’accident soit déclaré dans une durée ne dépassant pas une semaine, précise le journal qui ajoute qu’en cas du vol, la déclaration doit être faite dans les trois premiers jours pour avoir droit à une expertise une semaine plus tard et percevoir les indemnités au bout de trente jours. Pour l’assurance logement, au cas où le propriétaire subit des préjudices lors d’un incendie, une inondation, un vol… la CNMA l’indemnise une semaine après le dépôt du dossier d’expertise.
Grèce : de nouvelles mesures d’austérité pour 2017
Le parlement grec s’apprête à adopter pour 2017 un nouveau train de mesures d’austérité exigées par ses bailleurs de fonds internationaux dans l’espoir de pouvoir bénéficier des soutiens de la Banque Centrale Européenne (BCE) l’année prochaine, écrit la Tribune. Le vote au parlement, qui devrait avoir lieu après minuit, porte sur des mesures susceptibles de générer environ un milliard d’euros en taxes supplémentaires sur les voitures, les téléphones fixes, la TV payante, les carburants, le tabac, le café, la bière ainsi que d’autres articles. Les dépenses publiques en matière de salaires et de pensions seront réduites de 5,7 milliards d’euros l’année prochaine.
Selon le journal économique français, des milliers de Grecs ont pris part à des manifestations conduites par, les syndicats ainsi qu’à une grève générale, mais la majorité gouvernementale de gauche devrait approuver le budget malgré les réticences de nombreux députés. Le Premier ministre Alexis Tsipras a besoin de rester en bons termes avec ses créditeurs de l’Union Européenne et du FMI afin que ceux-ci procèdent à un audit sur les réformes début 2017. La Grèce espère convaincre la BCE d’inclure la dette souveraine grecque dans son plan de rachat de dette dans le cadre de son programme d’assouplissement monétaire (quantitative easing, ou QE).