Dès la publication des résultats du référendum sur la nouvelle constitution, le mouvement pour la société et la paix (MSP), a réagi en considérant que le faible taux de participation et le volume du refus de la constitution, lui fait «perdre sa crédibilité et sa légitimité politique et populaire» et cela «malgré les énormes capacités officielles qui ont été consacrées à son adoption ».
Le MSP, a considéré dans un communiqué que le front du rejet est uni et représente plus de 85% lors de ce référendum. De ce fait, il a lancé un appel à toutes les parties qui ont rejeté cette constitution « avec ses diverses expressions et positions, à travailler ensemble pour un changement politique pacifique efficace».
Selon le parti de Abderezak Makri, « le résultat du référendum confirme l’échec des projets des autorités au pouvoir et son incapacité à parvenir à un consensus national sur la constitution tel qu’il a été annoncé, de manière à préserver le pays des risques réels qui le menacent ».
Toutefois, le MSP, salue les citoyens qui ont voté « non » et ont démontré la possibilité de résistance et de fermeté malgré de sévères restrictions et une prévention arbitraire de la campagne en faveur du « non » et les divers types de confusion et de conspiration qu’il a pris le dessus».
Le mouvement appelle chacun « à lire correctement les résultats annoncés et leurs effets sur la stabilité du pays, à réfléchir à la gravité de la situation, à s’efforcer de renforcer la confiance, à incarner la véritable volonté populaire » et à réaliser une véritable transition démocratique grâce à un consensus national inclusif qui épargne le pays des dangers, protège l’unité nationale et garantit la stabilité, le développement et la prospérité.