Le complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) sera autorisé à importer du minerai de fer en cas de production locale insuffisante, afin de résoudre le problème d’approvisionnement en matières premières, a affirmé ce dimanche 1er novembre 2020 le ministre de l’Industrie Farhat Ait Ali Braham, rapporte l’agence officielle.
« Nous avons pris la décision d’approvisionner le complexe d’El Hadjar en minerai et de l’importer si nécessaire, jusqu’à ce que les mines d’El Ouenza et de Boukhadra puissent le soutenir avec 3 millions de tonnes. », a précisé le même responsable.
Il a ajouté que le complexe « continuera à acquérir du minerai de fer local des mines, mais utilisera des matières premières importées pour atteindre la suffisance ».
Dans ce contexte, le ministre a estimé que le principal problème auquel est confronté le complexe sidérurgique d’El Hadjar réside dans l’approvisionnement en matières premières, notant que ce problème est « difficile ».
Le ministre a ordonné l’importation de matières premières pour couvrir les besoins du complexe, qui a une capacité de production et de transformation estimée à 4 millions de tonnes par an.
Ce procédé est considéré comme « normal pour tout complexe industriel à caractère commercial et rentable », selon le ministre, qui a souligné dans le même contexte que le coût du minerai de fer n’est « pas exorbitant », car son prix oscille entre 60 et 80 dollars la tonne, alors que le prix du fer transformé se situe entre 390 et 400 dollars la tonne.
APS