Le rideau est tombé sur le grand événement économique africain hier avec les promesses d’une bonne moisson en termes de protocoles d’accords et d’intentions d’investissement. Le rendez-vous d’Alger a été l’occasion pour les algériens de rencontrer leurs homologues et d’apprécier les opportunités qui se présentent les uns pour les autres.
Lors de la clôture de la manifestation économique Le président du FCE Ali Haddad, s’est montré très satisfait et considère « que ce forum a été une réussite sur tous les plans, et que c’est une première pour l’Algérie, d’abriter une rencontre de cette dimension. Ce forum est une réelle réussite dans le sens, ou une forte dynamique s’en dégage, et ce malgré les dysfonctionnements et les erreurs d’organisation, que nous assumons » et d’ajouter « nous sommes unanime pour une gestion rationnelle des ressources en Afrique, et nous visons à impulser un développement économique basée sur une dynamique favorisant les actions intra africaines ».
Ce forum a été un retentissement africain sans conteste. Mais ce forum n’est pas une fin en soi, ce n’est maintenant que le travail de profondeur commencera, et un comité de pilotage est chargé de suivre la concrétisation de toutes les actions, pour aboutir à une zone économique puissante. Pour cela nous nous fixons comme socle de doctrine, le NEPAD».
Considéré par tous comme une réussite franche « je dirai que premièrement nous n’accueillons pas les participants, mais ils sont chez eux en Algérie, et le vrai rendez vous commence aujourd’hui, pour faire suite aux dizaines d’accords et de partenariats signés, et des centaines de contacts qui ont été pris entre les hommes d’affaires, lors de cette rencontre. Le second enseignement, est qu’à partir d’Alger, nous les africains, nous basculons du « dire » vers le « faire », c’est une phase de co- construction et de partage d’avantages » a déclaré M.Benabdeselem, vice-président du FCE, à l’ouverture du panel.
Par ailleurs, parmi les propositions énumérés en fin de plénière, la libre circulation des personnes, annulation des visas entre les pays africains, l’intégration entre les pays du continent, facilitation des transferts de capitaux, une réglementation et des procédures allégées pour l’investissement, un accompagnement financier, et une amélioration du climat des affaires. A cela les panelistes, ajouteront à l’unanimité, un soutien et une volonté politique s’avèrent nécessaires pour la mise en place d’un plan d’action africain commun, supporté par un fonds stratégique pour l’Afrique.