« Ensemble pour l’essor africain », a été le thème central de la plénière d’ouverture du forum africain d’investissement et d’affaires. Réunis autour de ce thème, les entreprises et les Etats en coordination avec les partenaires extérieurs, ont débattu des grandes lignes d’une stratégie pour la promotion du commerce intra africain et amorcer le partenariat. Rassemblés autour d’une responsabilité commune, celle de travailler pour le développement économique fort et durable pour le continent, les intervenants, en l’occurrence, la ministre des affaires étrangères, du kenya Mme Amina Mohamed Jibril, le vice président de la BAD M. Amadou Hott, le directeur général d’Unido, Li Yong, et l’expert international Carlos Lopes,
Ces derniers ont décortiqué lors de cette plénière, les voies et moyens d’arriver à une bonne gouvernance, en vue de favoriser le partenariat public /privé et répondre aux besoins de croissance en Afrique. A cet effet, les intervenants ont mis en exergue les projets structurants permettant une intégration efficiente de l’Afrique, indexant un volet particulier pour le capital humain.
« Nous devons valoriser nos potentialités, et focalise nos efforts sur les systèmes d’investissements prévues pour les entreprises locales, qui croulent sous le poids des multinationales » a déclaré la ministre des affaires étrangères, Amina Mohamed Jibril.
Elle considère que « l’Afrique à besoin d’une force de connexion et de représentativité pour aboutir à une intégration bénéfique à tous. Nous sommes un continent riche, nous devons être capables de développer et de le rendre attractif. Il s’agit de l’implication de tous les acteurs, notamment les banques »affirme Mme Jibril, insistant sur le fait de la libre circulation des personnes et des biens, afin de concrétiser, l’ensemble des 51 projets structurants inscrits dans le programme africain.
Pour sa part, le vice président de la BAD, Amadou Hott,(Banque africaine de développement), est longuement revenu sur les outils et instruments de développement en Afrique, et sans détour, M.Hott cible le problème majeur, et précise, « sans électrification, on ne peut parler d’industrialisation de l’Afrique, il s’agit également de nourrir, d’intégrer et développer l’Afrique.
A cet effet, les avantages comparatifs sont nécessaires ». Il précisera que l’avantage comparatif de l’Algérie, réside dans, l’énergie, la formation, l’analyse technologique.
Par ailleurs, le vice président de la BAD estime que « c’est le développement de la PME demeure au centre des débats et préoccupations de ce forum ». A ce titre, il y voit deux axes importants, « soutenir les institutions qui portent les PME, d’une part. Et d’autre part, soutenir les outils de l’Etat destinés au développement de la PME « ce soutien doit passer par des fonds stratégique, qui eux peuvent prendre plus de risques, et permettre aux petits entreprises d’émerger pour exécuter le NEPAD, chaque Etat d’Afrique doit renforcer les institutions qui portent ses projets, et ce par le recrutement de spécialistes en la matière », conclura, M. Hott