Depuis quelques mois, la situation épidémiologique en Algérie a été marquée par une tendance baissière du nombre de cas de contamination. En dépit d’une nette amélioration de la situation sanitaire, certains spécialistes mettent en garde contre un relâchement des gestes barrières.
Dans une déclaration faite au quotidien El Watan, le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, Fawzi Derrar, estime qu’«il y a une partie de la population qui est immunisée dont la majorité est constituée de jeunes. »
Il expliqué, à ce propos, que « c’est pourquoi les retombées, notamment l’afflux vers les hopitaux, est moindre. Ce qui explique en fait l’évolution de cette épidémie dont la tendance est à la baisse et la courbe est en forme de cloche. »
Toutefois, M. Derrar estime que «les contaminations pourraient reprendre à une vitesse supérieure, notamment dans endroits à forte concentration, comme les institutions durant les regroupements puis dans les universités et les écoles. Une étape qui pourrait être difficile à gérer».
M. Fawzi Derrar a expliqué que le virus est pour le moment stable, précisant que : «le virus n’a pas été affecté par une grande mutation. Il reste le même», selon le même média. Et d’ajouter qu’il est toujours actif.
Interrogé sur le nombre de tests effectués par l’Institut Pasteur depuis l’apparition de l’épidémie, M. Derrar a indiqué qu’à la fin du mois de septembre, 210 000 tests PCR ont été réalisés, selon le même journal.