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Le pétrole entame la semaine en forte hausse

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Les prix du pétrole ont commencé la semaine en forte hausse lundi, rassurés par l’état de santé de Donald Trump.

Les cours ont également été soutenus par la fermeture de quatre gisements pétroliers en Norvège, plus gros exportateur d’or noir d’Europe de l’Ouest.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre s’est établi à 41,29 dollars à Londres, en hausse de 5,1% ou 1,98 dollar par rapport à la clôture de vendredi.A New York, le baril américain de WTI  pour novembre a grimpé de 5,9% ou 2,17 dollars à 39,22 dollars. La semaine passée, les cours des deux barils de référence avaient enregistré leur deuxième baisse hebdomadaire consécutive, lâchant respectivement 7,95% et 6,32%.

Les contrats à terme du pétrole brut « récupèrent une partie des pertes subies vendredi« , alors que les médecins du président américain Donald Trump « ont fait part de l’amélioration de son état de santé« , a expliqué Avtar Sandu, analyste de Phillip Futures.

Hospitalisé depuis vendredi après avoir été testé positif au Covid-19, Donald Trump a annoncé qu’il allait quitter l’hôpital militaire Walter Reed, situé près de Washington, à 18H30 locales.

De nombreux experts s’interrogent toutefois sur une éventuelle sortie d’hôpital qui leur paraîtrait hâtive. « Les marchés détestent l’incertitude« , rappelle Stephen Brennock chez PVM. L’annonce de la contamination au coronavirus de Donald Trump avait engendré un petit vent de panique sur les marchés du brut, déjà soumis à une série de facteurs baissiers, en fin de semaine dernière.

Le « retour au travail » du locataire de la Maison Blanche, de même que « l’escalade d’une grève en Norvège« , ont permis aux cours du brut de rebondir lundi, a résumé M. Brennock.

La compagnie pétrolière norvégienne Equinor a annoncé lundi la fermeture de quatre gisements pétroliers en Norvège, en raison du durcissement d’un conflit social.

Deux autres plateformes exploitées par Neptune Energy et Wintershall Dea sont concernées par le conflit social, 72 de leurs travailleurs ayant rejoint la grève.

Selon l’organisation patronale Norsk olje & gass, la fermeture de ces six gisements va amputer de 330.000 barils équivalent pétrole, soit 8% de la production d’hydrocarbures de la Norvège.

Afp

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