La 1ère édition du Colloque international d’Ecophysiologie animale et de Biodiversité (CIEAB) se tient aujourd’hui et demain à la Maison de la science, Université des Sciences technologiques Houari-Boumédiène (Usthb), à Bab-Ezzouar. Organisé par le Laboratoire de recherche sur les zones arides (LRZA), de la faculté des sciences biologiques, il s’articulera essentiellement sur trois thèmes, à savoir « écophysiologie animale et biotechnologie, écophysiologie animale et santé, et biodiversité animale (génomique et conservation) », indique Fatima Khamar, présidente du Colloque et enseignante de Biologie.
Elle a également indiqué que, « ce thème est fédérateur, car il touche les aspects de biodiversité, donc de la vie sur terre et des interactions entre toutes les espèces vivantes. », ajoutant que « la protection de celle-ci induit logiquement des retombées positives sur la santé de l’homme et, partant, un plus ample rendement économique ».
Au sujet de l’écophysiologie animale, l’interlocutrice dira que « la compréhension des mécanismes adaptatifs des organismes vivants aux contraintes de l’environnement, permettra une meilleure prise en charge des besoins des espèces, pour le grand bénéfice de l’Homme».
Poursuivant son intervention, Khamar a déclaré que « ce volet a retenu la focalisation des recherches académiques, et dont ce Colloque sera une opportunité pour leur mise à profit par autres secteurs ».
En effet, plus de 200 chercheurs, enseignants chercheurs, post-doctorants et doctorants, venus d’Algérie (28 wilayas), mais aussi de Tunisie, Maroc, Centrafrique et France, se relayeront pour mettre en relief les avancées enregistrées en la matière. L’objectif étant également, explique la présidente, de « développer des collaborations multidisciplinaires entre labos (biologistes, vétérinaires et agriculteurs) et autres partenaires (agricultures, forêts, ressources en eau, et environnement).
Trois organismes ont aussi pris part à cette rencontre. Il s’agit de l’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet), le Centre national de développement des ressources biologiques (Cndrb), et l’Institut national de recherche agronomique d’Algérie (Inraa).