Le système LMD est un « model qui est perfectible, crée pour une période précise par rapport à un contexte précis ». C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Abdelbaki Benziane.
Intervenant sur la radio chaine 3, le ministre dira que maintenant, il faudra l’évaluer. « Il est temps de faire une vraie évaluation en impliquant l’ensemble des utilisateurs et partenaires qui nous donnerons une appréciation précise pour pouvoir apporter les repenses adéquates », précise le ministre.
Concernant la réforme de l’université, le ministre dira que c’est est un chantier permanent que « nous sommes en train de prendre en charge dans le cadre de la préparation d’un plan d’action stratégique ».
Benziane indique que ce plan « d’action stratégique », à moyen terme, 2022-2024, s’appui globalement sur trois grands axes, à savoir «la qualité, l’employabilité et l’ouverture à l’international », développe-t-il.
Pour atteindre cet objectif, il y a lieu, souligne M. Benziane, de faire une évaluation continue de toutes les actions pédagogiques, scientifiques et de gouvernance. « Notre tranche participative est très importante. Nous sommes à l’écoute de toutes les préoccupations pour pouvoir apporter des modifications aux insuffisances et aux disfonctionnement constatés dans le secteur », ajoute-t-il.
« Nous sommes dans l’obligation d’être à l’écoute de ce qui se fait à travers le monde et essayer de l’adapter au contexte algérien », a-t-il déclaré en ajoutant : « Les programmes seront, donc progressivement en révision et il y aura probablement de nouvelles offres de formations qui puissent répondre à des demandes précises des partenaires socioéconomiques ».
A court terme, le ministre compte consolider l’enseignement à distance, déjà amorcé durant cette crise sanitaire du COVID 19. « Nous devront développer tous les métiers avec l’enseignement à distance et tout ce qui tourne autour de la numérisation », fait-il savoir.
Au denier lieu, le ministre estime que la loi doit aussi tenir compte des avancées du secteur de l’enseignement supérieur, puisqu’on se dirige vers le système de Management dans la gestion de nos universités. « Aller vers une autonomie totale des universités est un objectif à moyen terme à atteindre » conclut-il.