Les jeunes entrepreneurs issus du dispositif d’Ansej auront désormais la possibilité d’accéder et de participer à la tripartite et aux principaux rendez-vous économiques, selon M.Mourad Zemali Dg de l’agence. Il a indiqué aujourd’hui sur les ondes de la chaine1, qu’il s’agit de la création d’une fédération nationale des jeunes entrepreneurs, dont les dernières retouches de l’assemblée générale sont en phase de finalisation. Il précisera par ailleurs, que cette initiative n’est qu’une réponse aux attentes de plusieurs petites entreprises, et associations qui avaient confirmé avec force leur adhésion à cette fédération.
D’autant plus que ces dernières, constituent sur le terrain une réelle force de proposition d’une part. D’autre part leurs actions peut s’avérer un vecteur important dans la promotion de la culture entrepreneuriale. Parallèlement, cette fédération sera la tribune pour toutes les micros entreprises, d’où elles pourront exposer leurs problèmes notamment ceux liés à la commercialisation de leurs produits.
Par ailleurs, le Dg de l’Ansej affirme que le dispositif a financé prés de 366129 micro entreprise, ce qui a dégagé prés d’1 million d’emplois, considérant qu’en 20 ans de présence l’Ansej aura réussi dans le domaine de la création de richesse et d’emploi. Ceci tant, M.Zemali précise que 50%des financements ont été réalisés sans recourir au trésor public, soit uniquement sur le volume des recouvrements effectués en 2016. Sur le même élan, le Dg de l’Ansej souligne que « les obstacles que rencontrent ces entreprises, l’accès au foncier industriel et la commercialisation des produits, demeurent les plus importants, en plus de la mauvaise application du code des transactions commerciales qui réservait une part de 20% pour les micros entreprises ». Ce dernier aurait accordé selon M.Zemali 1500 projets aux jeunes entreprises pour une valeur de 4 milliards de dinars, ce qui demeure très insuffisant. A ce titre le Dg de l’Ansej n’a pas manqué de lancer un appel aux autorités concernés, afin « de donner la priorité aux micros entreprises ».
Pour leur part, les observateurs, considèrent qu’il était temps de se pencher sur cette catégorie d’investisseurs, d’autant plus que le défi de la relance économique repose essentiellement sur la création de 2 millions de PME. Pour eux la création d’une fédération pour les micros entreprises, représente la possibilité d’élaguer toute les souffrances administratives, juridiques, et managériales qui minent le monde de l’entreprenariat.