« Désormais, les chauffeurs de taxis ne pourront plus refuser ou choisir des courses lorsqu’ils sont libres », c’est ce que stipule le nouveau cahier de charges relatif aux modalités d’exploitation des services de taxi, publié par le ministère des transports au journal officiel, ce mois d’octobre. C’est l’article 26 qui stipule, en y ajoutant par le biais de l’article 24 que les chauffeurs de taxis doivent dorénavant se vêtir d’une « tenue vestimentaire appropriée », et ce en plus d’un comportement correcte avec les clients, basé sur le respect et la politesse. En outre, le cahier de charges stipule également, que le chauffeur de taxi et tenu de déclencher son taximètre des le début de la course, et faire en sorte que le client puisse voir sa tarification.
Par ailleurs, le même document précise que le chauffeur de taxi ne pourra plus imposer au client, l’utilisation de moyens audiovisuels, ou audio, ou même de fumer à bord du véhicule. Cependant le nouveau cahier confère aux chauffeurs de taxi le droit de refuser une course, dans des cas précis, à savoir, lorsque le client est en état d’ébriété, ou quand les bagages sont dangereux pour le véhicule, ou quand les clients sont accompagnés d’animaux domestiques.
C’est dans le but d’améliorer les prestations de services et redonner aux usagers le plein droit de consommation sécurisée, que le ministère du Transport insiste à travers ce nouveau cahier des charges, sur l’importance de satisfaire la demande du client.
Pour les observateurs, ce sont là, les prémices d’une nouvelle société basée sur l’impact de la concurrence sur la consommation. Il s’agit d’une part, de rentabiliser les investissements en matière de service public, par, justement l’amélioration du service, et d’autre part, donner aux consommateurs la possibilité d’exiger ce rapport qualité /prix.
