Une panne survenue ce mardi 18 novembre au sein de l’infrastructure de Cloudflare a entraîné l’arrêt ou le dysfonctionnement de plusieurs sites et services utilisés quotidiennement. Cette entreprise américaine fournit des outils destinés à protéger les plateformes contre les attaques informatiques et à faciliter leur affichage.
Parmi les services affectés figuraient notamment ChatGPT, X et le jeu en ligne League of Legends. Des sites comme Marmiton ou Doctissimo n’étaient également plus accessibles au moment des premières observations. Plusieurs autres plateformes, comme Facebook, Canva ou Spotify, ont aussi rencontré des difficultés.
En début d’après-midi, Cloudflare a indiqué avoir constaté une « dégradation » de ses services et annoncé qu’elle enquêtait sur l’origine du problème. L’entreprise a ensuite assuré avoir déployé un correctif environ une heure plus tard.
Dans un autre message, elle a précisé que « Cloudflare est au courant d’un problème qui pourrait avoir un impact sur plusieurs clients et mène une enquête à ce sujet », ajoutant : « De plus amples détails seront fournis au fur et à mesure que les informations seront disponibles. »
Malgré ce correctif, certains sites continuaient d’afficher des messages d’erreur ou se comportaient de manière inhabituelle. Dans un nouveau point de situation, Cloudflare a expliqué que les services se rétablissaient progressivement tout en avertissant que « les clients pourraient continuer à observer des taux d’erreur supérieurs à la normale pendant que nous poursuivons nos efforts de remédiation ».
Cette panne a touché un grand nombre de services car Cloudflare occupe une place importante dans le fonctionnement de nombreux sites. Ses outils comprennent notamment des services de diffusion de contenus et des solutions permettant de maintenir les plateformes en ligne lors d’un trafic important ou d’attaques de type DDoS.
Fait notable, même le site Downdetector, qui sert habituellement à signaler ce type de problèmes, a été perturbé.
Cloudflare a indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une cyberattaque. Selon des sites spécialisés, l’incident pourrait être lié à une erreur de configuration ou à une mise à jour mal appliquée dans une zone essentielle du réseau. L’épisode met une nouvelle fois en évidence la dépendance d’une grande partie du Web à quelques infrastructures peu visibles mais centrales.
