Le groupe Sonatrach a annoncé ce mardi 14 octobre la transformation de sa filiale, Algerian Energy Company-AEC (Société algérienne de l’énergie), en Algerian Desalination Company-ADC (Société algérienne de dessalement de l’eau), selon un communiqué rendu public.
Cette décision, explique le groupe, s’inscrit « dans le cadre des orientations du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, et de la stratégie de Sonatrach visant à améliorer la performance institutionnelle et à renforcer la sécurité hydrique nationale ».
Sonatrach indique que ce changement marque « une étape stratégique importante dans le parcours de la filiale », qui a accumulé plus de vingt ans d’expérience dans le domaine du dessalement de l’eau de mer. Ce virage intervient « dans un contexte mondial marqué par des défis croissants en matière de sécurité hydrique », souligne encore le communiqué.
La nouvelle société, ADC, entend se concentrer sur plusieurs axes prioritaires : « le développement de la recherche scientifique et la maîtrise des technologies avancées du dessalement, l’amélioration de l’efficacité énergétique des installations, ainsi que la pérennité et la maintenance des infrastructures essentielles ».
Sonatrach précise que cette réorganisation vise également à « localiser l’industrie du dessalement en Algérie », en mettant l’accent sur la formation et la qualification des compétences nationales. L’objectif est de faire de cette société « un acteur clé du développement économique et un soutien durable à l’économie nationale ».
La Société algérienne de dessalement de l’eau ambitionne ainsi de contribuer à « assurer la sécurité hydrique globale du pays » en diversifiant les sources d’eau non conventionnelles, qu’il s’agisse de la « production d’eau potable, de l’irrigation agricole ou des besoins industriels ».
Sonatrach présente cette transformation comme « une concrétisation de la volonté de l’État algérien de bâtir une économie diversifiée et durable, plaçant la sécurité de l’eau au cœur de ses priorités ».
