L’Algérie accueillera, mardi 11 février 2025 à Alger, la quatrième réunion ministérielle du comité de pilotage du projet de gazoduc transsaharien (TSGP), annonce ce lundi dans un communiqué le ministère de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
Cet événement réunira les ministres de l’Énergie et du Pétrole des trois pays concernés par le projet : M. Mohamed Arkab, ministre d’État, ministre de l’Énergie, des Mines et des Énergies renouvelables de l’Algérie, M. Sahabi Oumarou, ministre du Pétrole de la République du Niger, et M. Ekperikpe Ekpo, ministre d’État en charge des ressources gazières de la République fédérale du Nigeria, précise la même source.
« Cette réunion constituera une occasion d’examiner les différentes dimensions de ce projet stratégique, en mettant particulièrement l’accent sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la feuille de route adoptée lors de la dernière réunion tenue à Abuja (Nigeria). Elle sera précédée d’une réunion de travail regroupant des experts et des équipes techniques des trois pays, y compris des représentants des sociétés Sonatrach (Algérie), SONIDEP (Niger) et la Nigerian National Petroleum Company (NNPC) », lit-on dans le communiqué.
Et d’expliquer : « Le projet de gazoduc transsaharien est une initiative stratégique visant à construire un gazoduc de dimension continentale reliant le Nigeria à l’Algérie via le Niger. Son objectif est d’acheminer le gaz naturel vers l’Algérie, où il sera exporté vers les marchés européens et internationaux. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) et contribue significativement à renforcer le rôle du continent africain en tant que fournisseur énergétique clé à l’échelle mondiale. »
« Cette réunion s’inscrit dans la continuité des efforts déployés pour renforcer la coopération entre l’Algérie, le Niger et le Nigeria », souligne la même source et de rappeler : « À ce titre, l’Algérie avait déjà accueilli, le 28 juillet 2022, au Centre international des conférences « Abdelatif Rahal », la troisième réunion ministérielle consacrée à ce projet, laquelle avait abouti à la signature d’un mémorandum d’entente entre les trois pays, réaffirmant leur engagement à poursuivre la coordination et les efforts conjoints pour concrétiser cette initiative majeure. »
Selon le communiqué : « Le projet de gazoduc transsaharien poursuit plusieurs objectifs stratégiques, notamment l’ouverture d’un nouveau corridor majeur pour l’exportation du gaz naturel africain vers les marchés internationaux, le soutien au développement économique et le renforcement des capacités énergétiques des trois pays concernés. Il vise également à contribuer à la sécurité énergétique mondiale en diversifiant les sources d’approvisionnement en gaz naturel. »
« Ce projet constitue une avancée ambitieuse vers une intégration régionale accrue et une valorisation optimale des ressources naturelles africaines, afin de répondre aux besoins des marchés mondiaux tout en soutenant le développement durable du continent », conclut la même source.