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Le Port de Marseille refuse de nouveaux opérateurs sur les lignes vers l’Algérie

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La compagnie maritime italienne Grandi Navi Veloci (GNV), bien qu’autorisée à assurer des liaisons entre la France et l’Algérie, ne pourra finalement pas opérer au départ du port de Marseille.

Le port de Marseille-Fos n’a pas donné son accord pour l’arrivée d’un nouvel opérateur sur les lignes à destination de l’Algérie. GNV devra donc utiliser uniquement le port de Sète pour ses traversées vers l’Algérie.

Le président du directoire du grand port maritime de Marseille, Hervé Martel, a expliqué ce choix dans une déclaration au média spécialisé Le Marin : « Nos règles historiques, à Marseille, prévoient qu’avant de répondre à des demandes d’escales supplémentaires, nous donnions la priorité à nos clients qui étaient là avant ».

Cette décision est liée à la capacité limitée de la nouvelle gare maritime internationale du cap Janet, notamment en haute saison. Le même principe s’applique à Aures SARL, une compagnie maritime algérienne privée qui prévoit de commencer ses activités en février. Elle ne pourra pas non plus opérer depuis Marseille.

De plus, le port de Marseille doit encore programmer cette année une dizaine d’escales sur le site historique de la Major.

Concernant Nouris El Bahr Ferries, une compagnie maritime algérienne privée qui a reçu une autorisation pour opérer entre Marseille et l’Algérie, le port précise que cette compagnie assure une traversée par semaine depuis le 1er novembre.

Les autorités portuaires de Marseille privilégient les compagnies déjà établies sur les liaisons avec l’Algérie, notamment Algérie Ferries et Corsica Linea. Il est donc peu probable qu’un nouvel opérateur puisse être autorisé à desservir l’Algérie depuis Marseille.

GNV devra ainsi se tourner vers le port de Sète, où Corsica Linea assure déjà des liaisons avec l’Algérie depuis deux ans.

L’autorisation accordée aux navires battant pavillon italien pour opérer entre la France et l’Algérie avait suscité des réactions parmi les compagnies françaises. En réaction, une grève de 48 heures avait été observée les 14 et 15 janvier par les marins CGT de Corsica Linea et de La Méridionale.

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