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Produits cosmétiques et parfums : la facture d’importation réduite de 442 millions de dollars en 2024

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L’Algérie a fortement réduit ses importations des produits cosmétiques, des parfums et des soins pour le corps. Parallèlement, la production nationale dans ce domaine a également augmenté, couvrant environ 70% des besoins nationaux.

Selon les chiffres relatifs à ce secteur et communiqués ce samedi 25 janvier par le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, la facture d’importation de ces produits a reculé à 58 millions dollars en 2024, contre plus de 500 millions dollars auparavant. Ce qui fait que la facture d’importations de ces produits a été réduite de 442 millions de dollars.

Selon le ministre, cette baisse s’explique principalement par la fabrication de ces produits localement. « L’industrie cosmétique locale a atteint un niveau élevé, couvrant près de 70 % des besoins nationaux », a précisé M. Zitouni dans une déclaration à la presse en marge de sa visite au Salon international de l’industrie cosmétique Cosmetica, dans sa 3e édition qui s’est achevée samedi soir. Il a ajouté que « l’autosuffisance totale a été réalisée pour de nombreux produits de soins pour le corps ».

Outre sa contribution à la réduction de la facture d’importation, l’industrie cosmétique locale a réalisé un « saut qualitatif et quantitatif » lui permettant d’être compétitive au niveau international, a affirmé le ministre, selon l’APS, mettant en avant la contribution de cette industrie à la création d’emplois et de chaîne de valeur.

« Il n’y a pas eu de suspension des importations » des produits cosmétiques

Ces chiffres ont été obtenus grâce à la politique de rationalisation des importations et de soutien à la production nationale, conformément aux orientations du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a-t-il poursuivi, soulignant que « l’Algérie dispose de nombreux atouts qui lui permettent d’atteindre ses objectifs dans ce domaine ».

Au sujet de l’importation, le ministre a affirmé que les chiffres présentés montrent qu’« il n’y a pas eu de suspension des importations dans ce domaine, comme certains le prétendent, mais une simple rationalisation », ajoutant qu’il existe un surplus dans certains produits locaux, ouvrant ainsi « des perspectives prometteuses pour l’exportation à des prix compétitifs ».

Concernant le salon, qui a vu la participation de près de 250 entreprises, M. Zitouni a estimé que la forte présence des exposants était un « indicateur positif » pour l’industrie locale des produits cosmétiques, des parfums et des soins pour le corps, évoquant le rôle des start-up et des diplômés universitaires qui ont impulsé ce secteur. Selon le ministre, la participation de plus de 17 pays à ce salon « offre l’opportunité de nouer des partenariats ».

Le recensement économique des produits nationaux débutera lundi prochain

Par ailleurs, concernant le recensement économique des produits nationaux qui doit débuter lundi prochain, le ministre a affirmé que cette opération, qui concernera 186.000 entreprises productrices dans différents domaines, « permettra d’évaluer les capacités de production du pays ».

En ce qui concerne le projet de loi de régulation du marché en cours de préparation, le ministre a assuré que toutes les catégories étaient associées à son élaboration : commerçants, organisations professionnelles, syndicats, fabricants, administrations et importateurs. Il est élaboré avec l’ensemble des acteurs selon une approche participative pour parvenir à une organisation qui permettra de contenir le marché parallèle et le marché électronique, a-t-il expliqué.

S’agissant des préparatifs en prévision du mois de Ramadhan, M. Zitouni a indiqué qu’au cours des dernières années, une « prise de conscience collective » a été relevée concernant les réductions et les promotions à appliquer durant ce mois sacré, ajoutant que l’organisation du marché et la lutte contre les pénuries et les perturbations étaient des actions menées tout au long de l’année.

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