L’opération d’installation de détecteurs de monoxyde de carbone, lancée en février 2023, a permis, à ce jour, l’installation de plus de 9,7 millions de détecteurs à travers 58 wilayas, afin de protéger les citoyens des risques d’intoxication au monoxyde de carbone. Ce chiffre a été communiqué, ce mardi 31 décembre 2024, lors de la réunion du gouvernement, au cours de laquelle a été présentée une communication sur l’état d’avancement de l’opération d’installation de ces appareils.
« Cette opération se poursuivra au cours de l’année à venir, en y associant les start-up et les fabricants locaux, tout en intensifiant les campagnes de sensibilisation pour garantir un usage sécurisé des équipements fonctionnant au gaz », lit-on dans le communiqué des Services du Premier ministre.
Pour rappel, lors du Conseil des ministres fin janvier 2023, le Groupe Sonelgaz avait été chargé d’équiper gratuitement les foyers de systèmes d’alarme (lumineux et sonores) pour prévenir les fuites du monoxyde de carbone. Sonelgaz avait lancé l’opération d’installation des détecteurs de monoxyde de carbone le 18 février de la même année. En mars 2024, le groupe public a lancé l’opération de production de détecteurs de monoxyde de carbone (CO) au niveau de l’unité de production des équipements électriques et gaziers à Sétif.
Avant-projet de loi régissant les activités minières
Par ailleurs, la réunion présidée par le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a été également consacrée « à la poursuite de l’examen de l’avant-projet de loi régissant les activités minières, à la lumière des directives de Monsieur le président de la République données lors du Conseil des ministres tenu le 26 novembre 2023, et des résultats des consultations avec différents acteurs, spécialistes et experts en la matière, et ce, dans le but d’enrichir davantage ce projet, de manière à renforcer l’attractivité du secteur minier pour les investisseurs et réunir les conditions idoines pour l’exploitation et la valorisation optimales des ressources minières dans le contexte de la dynamique industrielle actuelle du pays ».
« Le gouvernement a également entendu une communication sur le projet du barrage de Bouzina, à la wilaya de Batna, réalisé avec une capacité de stockage de 18 millions m3 », selon le même communiqué, qui ajoute que « le gouvernement a examiné les moyens de renforcer le cadre réglementaire relatif à la gestion des postes frontaliers terrestres, et ce, en exécution des directives de Monsieur le président de la République visant la réalisation d’infrastructures frontalières modernes et efficaces, à même de gérer le trafic de voyageur et d’améliorer la qualité des services fournis ».